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0199 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 199 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SANGIIÂRAMA DES COLLINES.   173

plan était également propre 'à édifier une cellule, les donateurs successifs tendaient à grouper ensemble, à la place la plus sainte parce qu'elle était depuis le plus longtemps sanctifiée, les additions qu'ils apportaient à l'oeuvre léguée par la piété de leurs pères. Ainsi leur effort, avant de se disperser sur les pentes environnantes, s'est toujours et partout concentré sur les approches immédiates du sanctuaire principal. C'est là, autour ou même à l'intérieur de la cour de chapelles, que nous voyons peu à peu se presser quantité de stûpa et de vihdra nouveaux, seulement tous de dimensions restreintes comme la place dont on disposait. Que les premiers aient parfois un caractère funéraire, le fait, avons-nous vu (p. 52), est certain, et leur multiplication ne s'en comprend que mieux. Quant aux statues que les seconds étaient avant tout destinés à abriter, leur caractère uniquement votif ne peut guère être mis en doute et les inscriptions conservées en font foi M. Si disproportionné que fût le nombre initial des uns et des autres, -- on se souvient que le plan traditionnel isole un unique stûpa au milieu de tout un cortège de chapelles, — leur accroissement marchait ensuite à peu près de pair : apparemment la dévotion des fidèles se dépensait avec impartialité, selon l'occasion, dans ces deux manifestations également pies et méritoires. Sur les sept ou huit siècles que le Bouddhisme a, prospéré dans ces contrées, il ne nous en faut pas plus de deux ou trois pour expliquer l'extraordinaire encombrement que nous avons déjà signalé dans ces monastères et qui avait fini 'par en modifier singulièrement l'aspect primitif.

Revenons une dernière fois au plan du couvent de Takht-i-Bahai (fig. 64) : grâce au simple expédient dont nous avons usé, il devient aisé d'y suivre le progrès de ces agrandissements. Si même il faut en croire Wilcher, la cour du stûpa ne serait pas, elle non plus,

(') Une statue de Jamâl-Garht porte saphala-danamukha = don méritoire (E. SENART, J. A., février-mars i8go, p. 02); un Buddha de Lori yân-Tangai au musée de Calcutta est le don d'un

certain Buddhaghosa (E. SENART, J. A., mai juin 189g, p. 528); nous lisons sur le nimbe d'un Buddha du musée de Lahore, n° 25 : Tosavarumasa da[nam] = don de Tosavarman, etc.