434 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
que, forcés ;de placer deux moines d'un côté et trois de l'autre, ils leur ajoutent le plus souvent au moins trois personnages d'autre sorte, pour porter à quatre le nombre de chaque camp. Dans deux cas, sur la figure 2 o8 c de Lahore et le n° G. 32 de Calcutta (A. M. I., pl. 8o et 1117, 2), l'assistant debout derrière l'épaule gauche du Buddha est une femme : nous ne serions pas peu embarrassé pour savoir qu'en faire, si les sources où a puisé Sp. Hardy ne nous apprenaient qu'elle n'est autre que l'incarnation de la nuit merveilleuse qu'il faisait en cette occasion : n Et, pour vénérer le
FIG. 221. - LE MMESUJET SELON LA FORMULE DE LA VIEILLE ÉCOLE INDIENNE.
Médaillon de la balustrade du temple de Mandbodhi, à Bodh-Gaya.
D'après CUNNINGHAM, Maha'bhodhi, pi. VIII, 3.
Buddha et entendre la première prédication de la loi, s'approcha cette belle personne.). n Son pendant, derrière l'épaule droite du Buddha, est Vajrapdni, tantôt à tête de Silène (fig. 2 o8 c) et tantôt d'Éros (Calcutta, n° G. 32). Plus symétrique, le . n° 534 de Lahore (A. M. I., pl. 96) encadre le Buddha entre deux Vajrapânis de l'un et l'autre type. Sur le même bas-relief, le troisième personnage supplémentaire avance du côté droit une tête qui porte quelques rares indications de cheveux et, par suite, appartient à un fidèle laïque, mais d'un genre si bizarre qu'on croirait un moine manqué.
(I) Sp. HARDY, Manual, p. 10 1.
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