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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0586 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 586 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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560   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

supprimé le nimbe (fig. 280-281); d'autres l'ont reporté en arrière de la tète (fig. 276-277), ou s'en sont tirés. comme ils ont pu, parfois peu heureusement, sous le couvert de la main droite (fig. 2 78279). Là n'est pas la pire, ni la plus ordinaire maladresse : sur la plupart de ces images, les plis des vêtements du Buddha couché continuent .à tomber exactement comme s'il était debout. La figure 277 peut avoir la palme en ce genre. Volontiers on dénoncerait la rouerie du sculpteur qui, pour fournir à son client l'exceptionnelle figure du Parinirvdna, s'est borné, semble-t-il , à retourner la dalle sur son petit côté de droite et à exécuter une fois de plus le motif central des scènes à conversions ou à miracles. Mais tous, sauf peut-être l'adroit auteur de la figure 276 (cf. fig. 28h ), en sont plus ou moins là, -et leurs Buddhas couchés ne sont guère que des Buddhas debout sculptés en travers. L'extrême rareté de l'une des postureset la fréquence de l'autre expliquent, si elles ne l'excusent pas, ce tour de métier. Enfin il est important de noter que sur toutes les répliques le Maître a déjà les yeux clos : ainsi donc, même s'il n'est pas encore trépassé, comme Ananda est.trop prompt à le croire), du moins il est déjà entré dans les suprêmes transes où, par degrés, son être achève de s'évanouir; mais nous rencontrerons plus loin des raisons de croire qu'au moment où on nous le présente sa mort est déjà un fait accompli.

Les assistants laïques. — Les témoins de la scène, presque tous éplorés, comprennent, aisés à distinguer par leur costume, des moines ou des laïques. Ces derniers, à leur tour, sans que nous puissions établir entre eux aucune distinction extérieure, sont ou bien des dieux accourus pour apercevoir une dernière fois le Prédestiné, ou de nobles Mallas dûment invités par Ananda à lui rendre les devoirs suprêmes. Notons à ce propos le type réaliste de ces nobles sur la figure 279 : on ne peut se défendre de l'impression que l'auteur a croqué tout vifs les grands seigneurs plus ou moins indianisés

(') S. B. E., XI, p. i 15.