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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0563 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 563 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SCÈNES DEBOUT.   537

sol (voir fig. 2 3 1 b et 232 a); et enfin, si nous n'apercevons ici aucun des hérétiques qu'il s'agit de confondre, nous n'en voyons pas davantage sur les figures 258-259, qui n'en sont. pas moins destinées à leur confusion. Pour toutes ces raisons, et à considérer notre panneau isolément, tel qu'il se présente, il nous paraît donc

plus vraisemblable d'admettre qu'il ne reproduit pas seulement •

l'un des «miracles jumeaux ', mais le prototype même de tous ces miracles, en un mot de grand miracle de Çravastîr,.

LA DESCENTE DU CIEL DES TRAYASTRIIIÇAS. - Le Divydvaddna et le Jdtaka placent, aussitôt après cet épisode, celui de la visite au ciel des Trayastrimças, et les autres rédacteurs suivent cet exemple. Évidemment, il s'était établi de bonne heure .un rapprochement tout naturel entre ces deux événements également merveilleux et, pourrait-on dire, aérostatiques. Nous avons déjà rencontré plus haut le Bienheureux en train de s'acquitter dans ce ciel de ses devoirs d'apôtre et de fils (fig. 21i3) : mais le fait le plus important dans l'imagination populaire n'était ni son ascension, que l'on ne voit nulle part, ni même son séjour, qui manque de pittoresque, mais bien sa «descente n sur la terre (avarohana). On sait que celle-ci s'opéra près de Salikaçya, et que le Maître avait Indra à sa gauche et Brahms à sa droite; aussi un triple escalier monumental avait-il été établi tout exprès par l'architecte ordinaire des dieux, en trois matières plus ou moins précieuses, selon le personnage qui était destiné à les fouler. Là-dessus, l'accord est unanirine. On trouve déjà la scène, avec les pieds du Bienheureux seuls marqués sur la triple échelle, à Barhut comme à Sanchi, et rien ne serait plus aisé que de la suivre, par l'intermédiaire des bas-reliefs de Bénarès, jusque sur des miniatures du Népal M. Au Gandhâra, nous n'en connaissons encore que peu de spécimens. L'un d'eux (Lahore,

1133) est fort . misérable (2). Un autre, à Bombay, profite ingé-

   ~'~ Barhut, pi. XVII; Sdinchi, pl. XXVII;   0) Cf. J. I. A. I., 1898, pl. XX, I

   Iconogr. bouddhique, fig. 29-30 et p.157.   -(d'après une planche du recueil de Cole).