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0108 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 108 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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82   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

ainsi ménagée jusqu'à l'édicule de Gandhairi (fig. 72) qui

même si on lui accorde comme authentique sa première base carrée, ce qui est après tout possible — ne monte pas à 2 mètres, non plus que celui de Loriyân-Tangai (fig. 71).

Comme il y avait des stûpa de toutes dimensions, on en faisait aussi de toutes matières, les plus rares comme les plus communes, depuis la glaise jusqu'à la bouse de vache, en passant par l'or. Le petit stûpa miraculeux qui provoqua la fondation de celui de Kaniska, à Pèshawar, avait trois pieds de haut et était fait de bouse. Ceux qui servaient de tabernacles aux reliques exhibées à Hidda étaient, nous disent Fa-hien et Hivan-tsang, fabriqués avec les «sept joyaux», c'est-à-dire en feuilles d'or et d'argent incrustées de pierres précieuses ()). Le reliquaire de Sultanpour (fig. 13) est en stéatite et celui de Mânikyâla (fig. 2 o) en schiste bleu, façonné au tour.. La plupart des stûpa au-dessous de 2 mètres étaient construits avec des blocs de schiste taillés et ajustés ensemble : au-dessus de cette taille seulement ils devenaient de véritables édifices en maçonnerie. Sur l'appareil extérieur de leurs murailles, d'ailleurs le plus souvent cachées sous un revêtement ou un enduit, nous aurons à revenir (p. 1 o 1); quant à l'intérieur de toutes ces bâtisses, il était uniformément composé de pierres frustes simplement liées avec de la terre : ainsi s'explique que, par exemple, le tumulus de Slhâhpour (fig. 27) ne soit plus, ayant perdu son parement, qu'un énorme éboulis de décombres. Il est toutefois des cas où l'oblitération de la forme du stûpa et l'affaissement de ses débris sont poussés si loin qu'ils deviennent inexplicables par cette

(I) FA-BIEN, p. 38; HIUAN-TSANG, moires, I, p. 102, ou Records, I. p. 96. Le stûpa qui apparaft au début du ch. xi du «Lotus de la Bonne Loin est aussi fait des sept raina (joyaux) à savoir : suvarna (or), riipya (argent), vaierya (ceil-dechat); musaragarbha (améthyste?), apmagarbha émeraude), lohitamukti (corail),

Icarketana (chrysobéryl); voir Bibl. nat., mss. Burn. 99, A, fol. i 12 r° et v°, ou 100 , A , fol. 1 o3 r°, et, pour l'identification de ces diverses pierres précieuses, cf. FINOT, Lapidaires indiens, p. xv-xlx. — D'après FA-RIEN (p. 31 et 32),'ies quatre grands stûpa de l'Inde du Nord étaient revêtus de plaques d'or et d'argent.