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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0260 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 260 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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234   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

Dhêrî ont mis au jour des bases, des fragments de fût et des chapiteaux('), dont quelques-uns proviennent d'un édifice bouddhique probablement antérieur à notre ère et sont ici reproduits d'après lui (fig. t t o a). Ce qu'il y aurait çle plus ionique et même de plus cc attique 7), ce sont les bases. Les fûts, unis et circulaire), étaient bâtis de tambours rapportés : cc Mais les chapiteaux diffèrent très considérablement des formes grecques usuelles, surtout• par l'extrême hauteur de l'abaque. Les volutes aussi diffèrent, mais elles présentent le même profil en balustre qui est commun à toutes les formes grecques de l'ordre ionique. r► Il faut dire toutefois que ces chapiteaux sont sculptés dans un calcaire mal dégrossi, et étaient originairement finis avec du mortier de chaux. C'est, semble- t-il, le débris d'une de ces moulures — celle-ci des plus caractéristiques (fig. i i o b) que W. Simpson a ramassé dans les ruines de Hidda. M. V. Smith .a déjà signalé le même emploi du stuc au temple de la I+ortuna Virilis à Romé, pour compléter les détails des chapiteaux ioniques, faits de rugueux travertin. Nous ne voyons pas qu'on puisse fonder aucune conclusion chronologique sur cette rencontre dans l'application d'un expédient de part et d'autre aussi banal : du moins tout ce que nous avons dit plus haut au sujet de l'usage décoratif du &unnam (p. t 92 et suiv.) donne-t-il à penser que l'Inde n'avait pas attendit sur ce point les leçons de Rome.

Le nombre des chapiteaux indo-corinthiens retrouvés est trop considérable pour etre dû seulement au hasard des fouilles : il est nécessaire d'admettre qu'ils répondaient au goût dominant de la contrée, aussi bien en Udy na qu'au Gandhâra. En cela, les amateurs indiens ne faisaient d'ailleurs que partager les préférences de toute l'Asie antérieure, telles qu'elles nous sont attestées à peu près vets le même temps par les monuments de Baalbek et de Palmyre: Nos meilleurs spécimens, avec ceux de Takht-î-Bahai et

   (t) Cf. CUNNINGHAM, A. S., II, p. 129;   W. SIMPSON, J. 1?. 1. ß. A., 1893-18949

   V, p. 7o-71 et pl. VII, et le croquis de   p. 95, fig. i .