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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0216 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 216 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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190   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

dire , la conformation naturelle de ces deux espèces de monuments les prédisposait à nous fournir, les uns, surtout des bas-reliefs, et les autres, surtout des statues. Les temples et chapelles n'ont pas failli à leur véritable destination. Hivan-tsang ne mentionne tant de vihdra que pour l'amour de l'idole qu'ils renferment. D'après Cunningham, c ils doivent avoir contenu des figures dis Buddha, debout ou assis, seul ou en compagnie de deux ou plusieurs auditeurs" ('). Rappelons à ce propos que plusieurs contenaient des triches, sans doute réservées à des divinités assistantes (cf. fig. 39 et 5o). A la vérité, ni Bellew, ni Witcher, ni Cunningham n'ont trouvé d'images en place à Takht-î-Bahai. Mais, à Jamâl-Garhî, ce dernier, en déblayant le dallage de la cour circulaire (fig. 65, no et fig. 66), découvrit c tant de statues gisant immédiatement en avant des chapelles, qu'il était impossible de ne pas conclure que ces statues se dressaient jadis dans les chapelles situées au-dessus d'elles". A Shahr-î-Bahlol, le même explorateur en aurait trouvé c toute une rangée encore debout, à peu près à égale distance les unes des autres, le long de ce qui avait jadis formé le soubassement d'une ligne de chapelles : elles avaient seulement été déplacées d'un pied ou deux en avant de leur position primitive, sous la poussée de l'écroulement intérieur des murs n(2): A défaut d'exemple réel et in situ, nous pouvons d'ailleurs faire appel à nombre de stèles représentant des Buddhas, assis ou debout, à l'intérieur de sections ou de modèles de vihdra. Citons seulement ceux que laissent apercevoir les façades ouvertes des figures 117 et 76. Notez que ces spécimens sont empruntés à des stûpa : or, justement, ils démontrent que toute image ainsi placée à ciel ouvert doit être censée abritée par un fronton ou un porche de chapelle (cf. fig. 77-79)

(') Mentionnons tout de suite au moins une exception à cette règle générale : à Kharkai, le lieutenant S. Grant (loc. laud., cf. p. 18, n. 2 ) a trouvé deux chapelles qui contenaient l'une un stûpa sculpté, haut dé six pieds, et l'autre un reliquaire

cede béton, en forme de tronc de cane, e mesurant 2 m. 15 de diamètre à la base et o m. 57 au sommet', , exactement comme on voit encore aujourd'hui un lima abrité sous les temples çivàïtes du Kaçmir.

(2) A. S., V, p. 27, 28, 48, etc.