国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
RUINES DU STÛPA D'ISHPOLA (PASSE DU KHAÏBER). D'aprés une photogr. du Musée de Calcutta. |
LA FORME DU STÛPA. 63
embarrassés. Il semblerait bien que la partie essentielle de l'édifice consistait en un dôme hémisphérique plein. Un passage souvent cité du Mahccvai.nsa nous prouve que la vieille symbolique indienne ne craignait pas de trouver dans ce bloc solide l'image d'une éphémère bulle d'air sur l'eau, type des vanités de ce monde. A travers ces intentions moralisantes, les lignes sobres de l'édifice se laissent aisément entrevoir. Un philosophe de l'architecture chercherait même volontiers dans cette masse écrasée, deux fois plus large que haute, l'antithèse de nos clochers élancés vers le ciel.
FIG. 14. - RUINES DU STÛPA D'ISIIPOLA (PASSE DU KIIAIBER).
D'aprés une photogr. du Musée de Calcutta.
Pourtant, quand Hivan-tsang, arrivé en Bactriane et rencontrant à chaque pas de ces monuments de style indien , s'en fait expliquer l'origine, le conte édifiant qu'il a recueilli nous laisse une tout autre impression. En ce temps-là le Buddha, après avoir donné aux deux marchands qui furent ses premiers disciples laïques, une boucle de ses cheveux et des rognures de ses ongles, leur enseigna encore la façon de vénérer ces reliques. Il prit ses
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