国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
LES SA1i GHÂRÂMA DES PLAINES. 151
chemin de Pêshawar; pendant ce temps, la fine poussière que laisse après elle la terre battue et qui constitue, paraît-il, une excellente fumure, se transporte et s'éparpille sur tous les champs environnants. Sous l'effort diligent de ces fourmis industrieuses,• nous voyons les débris considérables de ces bâtiments qui abritaient plusieurs centaines de moines (t) se creuser, se désagréger et, petit A petit, tendre à disparaître. Si loin qu'il soient encore de cet ultime destin, la merveille est plutôt qu'il en subsiste assez pour modeler en relief sur la place le plan accoutumé des vieux saVh.drama.
La même histoire lamentable est écrite sur la face grise et couturée de toutes les dhêrî qui parsèment la basse vallée des rivières de Kaboul et du Swat et la plaine des Yoûsoufzais. Le fait qui la domine est l'absence, dans ces terrains de formation alluviale, de toute pierre propre à bâtir. Il en résulte que les anciennes habitations, tout comme les villes et les villages modernes (2), étaient presque entièrement construites en pisé, ce qui revient à dire avec de la boue; et cette circonstance, à son tour, explique aussi bien l'âpreté des chercheurs de matériaux que la composition actuelle des ruines. Au milieu de cette destruction à peu près complète, seules les dimensions et la configuration générale de ces•tertres peuvent nous renseigner sur la sorte d'édifice qu'ils recouvrent. Nous venons de dire à quoi nous avons appris à reconnaître, à Shâh-jt-Id-Dhêrt ou ailleurs, avec ou sans mention des textes, et sous la seule réserve d'une vérification expérimentale par les fouilles, les vestiges d'un sanghdrdma. Mais, au lieu de multiplier des exemples de ce qui pourrait n'être qu'un entêtement de notre part, mieux vaut constater, comme nous l'avons fait depuis, que W. Simpson avait déjà fort nettement résumé la même expérience : «Les tas laissés
(I) Fa-hien donne le chiffre de plus de 700 moines pour un autre monastère voisin de Péshawar (p. 35). Dans les couvents de l'Inde centrale et de Ceylan, | le nombre des religieux montait fréquemment à plusieurs milliers; il en est encore ainsi au Tibet. (') Voir Front. indo-afghane, fig. 5 et 4 i . |
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