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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0588 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 588 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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562   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

presque complète de femmes. On sait la méfiance que professaient à leur égard le Buddha et ses disciples, si bien que leur exclusion de la scène du Parinirvâna n'a rien qui puisse étonner. Sur le même panneau de Loriyran--Tangai ( fig. 277), si élaboré qu'il soit, c'est tout juste si nous en apercevons trois. L'une d'elles, en bas et A droite , est sans doute une mortelle , épouse , fille ou soeur de quelque Malla : car il est écrit que les Mallas accoururent vers le Bienheureux en amenant tous les membres de leur famille. Les deux autres se montrent à mi-corps dans le feuillage des deux arbres râla, dont elles sont, si l'on peut dire, les dryades. Sur la figure 279 nous retrouvons l'une de ces dernières qui pleure, le visage enfoui dans un pan d'étoffe. Ne serait-ce pas une fausse interprétation d'une telle figure de «Mater dolorosa n qui aurait donné naissance à la légende que déjà Hivan-tsang rapporte et qui fait Mâyà assister du haut du ciel à la mort de son fils? L'hypothèse parait des plus vraisemblables quand on voit telle image chinoise ou japonaise la représenter pleurante et s'essuyant les yeux avec un coin de sa robe parmi le feuillage des arbres traditionnels (cf. fig. 283). Que cette identification tardive et erronée ne soit pas encore de mise ici, c'est ce que_ prouve d'autre part le fait que, sur les spécimens complets, chacun des deux arbres est hanté de sa divinité protectrice (cf. fig. 276 et 2 84 et p. 39&) sans compter que la réapparition de Mâvâ sous une forme féminine serait contraire à tout ce que la tradition ancienne croyait savoir des destinées ultérieures de la mère du Buddha (cf. p..484).

Brahmd et Indra; Vajrapdni. L'archéologue doit-il aujourd'hui renoncer, par crainte de tomber dans les mêmes erreurs, à suivre le penchant qui le pousse, tout. comme les fidèles de l'ancien temps, à mettre des noms sur les figures? Ii ne saurait, en tout cas, y apporter trop de prudence, ni suivre les textes de trop près. C'est ainsi qu'aucun membre de l'oligarchie des Mallas ne nous est nommément cité par le Mahâparinibbâna-sutra. Il nous avertit, en revanche, qu'au moment même de la mort du Bienheureux, Brahms