280 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
répliques qui toutes se répètent. sans innovation notable, et, d'autre part, sur l'indépendance respective commo sur les rapports réciproques des textes et des monuments. Il est toutefois un côté par lequel ce groupe de bas-reliefs n'est que médiocrement n représentatif" de l'art gréco-bouddhique : nous voulons parler du système de composition par entassement d'épisodes et répétitions de personnages sur un même panneau. 'Cétait là le procédé coutumier de la
FIG. 1 — LE gl'IMA—JIITAKA D'APRiS L'ANCIENNE I COLE.
Panneau du jambage de gauche de la porte occidentale du stûpa de Sdnchi,
D'après FRROUSSON, pl. XXXVI, t.
vieille école indienne : que celle du Gandh1ra lui ait habituellement substitué la mode des frises à l'antique, c'est ce que la comparaison-des jdtaka postérieurs à celui de Dîpaiikara et communs aux deux écoles va nous permettre aussitôt de vérifier. Le premier, et aussi le plus complet, est celui off. le Bodhisattva était né sous la forme d'un jeune anachorète du nom de Çyâma (1) (n le brun» , pâli : Sdma).
0) Voir Jdtaka, VI, p. 75; Mahdvastu, moires, I, p. 121, ou Records, I, p. 111,
II; p. 209 et suiv.; HIUAN—TSANG, Mg— et cf. B. E. F. E.- O., I, go t, p. 34h.
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