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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0498 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 498 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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472   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

alla donc la fermer, et, ce faisant, il pensait : le vais tout juste cc fermer cette porte et puis me hâter vers ma maison. r Il ne l'eût pas plus tôt fermée, qu'il s'aperçut que celle de la chambre de Çâriputra était grande ouverte; il courut donc aussi pour la fermer, pensant : cc Maintenant, je vais rentrer à la maison'', quand, au

même moment, il vit que la porte de Maudgalyâyana était ouverte ... n, etc. Toutes les portes et tous les noms des douze

principaux disciples y passent; mais, si les auteurs bouddhiques ne reculent devant aucune répétition , les sculpteurs ont leurs raisons pour être moins prolixes : aussi le nôtre se borne-t-il à nous montrer (fig. 238 b), sur la droite du spectateur, le moine Nanda en train de tirer à soi au moyen d'un anneau le battant d'une seule et unique porte : il n'en faut pas plus pour remémorer toute l'histoire au fidèle averti.

Cependant, même dans le texte, Nanda finit par se lasser de ce petit jeu : cc Étant allé de cellule en cellule pour en fermer les portes, et voyant qu'il n'en avait pas plus tôt fermé une qu'une autre s'ouvrait, et ainsi de suite, Nanda se mit à penser en lui-même : «A quoi bon me donner tant de mal? Ces moines trouveront toucc jours des reproches à me faire, que les portes soient ouvertes ou «fermées. Je vais me hâter de retourner à la maison, car le Maître cc va bientôt rentrer. r Dans cette pensée, il se hâta à travers le Parc-des-figuiers (Nyagrodhdrdma), désireux de s'échapper. Mais, juste à ce moment, l'Honoré-du-monde s'aperçut, grâce à son pouvoir spirituel, de ce qui se passait, et immédiatement il se transporta en ce lieu et entra dans le Parc-des-figuiers au moment où Nanda, venant du couvent, se hâtait vers Râjagriha (lire : Kapilavastu). Apercevant soudain le Buddha, Nanda s'accroupit derrière un arbre pour se cacher. Mais le Seigneur, par son pouvoir, fit que l'arbre s'éleva tout droit en l'air, et ainsi Nanda fut découvert, accroupi à la place où il se cachait. . . n Est-ce la peine d'insister sur le fait que nous l'apercevons en effet aux pieds du Buddha, en train d'avouer ses coupables pensées, tandis que le