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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0570 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 570 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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544   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

Buddha, suivi ou non de Vajrapâni et d'Ananda, il impose toujours sa main droite sur le front bossué du pachyderme, et ii n'en faut pas davantage pour que celui-ci soit instantanément calmé. Plus tard, apparemment dans le but de rendre cette soumission plus vraisemblable, on imagina de faire jaillir des cinq doigts de cette main cinq lions chargés de tenir l'éléphant en respect : mais ce sont là procédés de décadence, et nous ne voyons pas que ce vulgaire expédient ait jamais eu cours, même dans les oeuvres les plus médiocres du Gandhâra (1).

LA SOUMISSION DU NÂGA APALALA. - Nous avons réservé jusqu'ici une autre histoire de «soumission », en raison de l'intéressant problème d'archéologie qu'elle soulève : les textes la reportent d'ailleurs aux environs du Parinirvdna. Ii ne s'agit cette fois ni d'un homme, assassin.ou rival, ni d'une bête, serpent noir ou éléphant, mais d'un de.ces êtres hybrides, à la forme mi-hûmaine et mi-serpentine , qu'on appelle des .Nâgas. Nous avons déjà • rencontré plus haut (p. 383) l'histoire de Kâlika rendant hommage au Bodhisattva; sur certains bas-reliefs (fig. t 94-1 95), plusieurs traits impossibles à méconnaître, tels que l'empressement pieux du Nâga, l'impassibilité de Vajrapâni, le caractère strictement laïque du cortège, etc., nous ont amené à identifier pour la première fois cette scène. Mais il va de soi que nous ne prétendons pas le moins du monde que cette solution soit valable pour toutes les sculptures qui mettent en présence le Buddha debout en face d'un de ces génies des eaux. D'autres bas-reliefs ont même déjà été publiés, que, pour la commodité du lecteur, nous tenons à reproduire (voir fig. 270-272 et 2 711. ; 2 7 3 et 2 75 étaient inédits), où divers détails tout contraires, comme la présence de moines dans la suite du Buddha ou la mimique violente de Vajrapâni, la rendent nettement impossible. Aussi sommes-nous des premiers à admettre que l'auteur de ces dernières

(I)

Cf. Icoiao.~ r. bouddhique, p. 170, et l[ , p. i 14