qui sont ménagées au revers, on aurait aussi bien. pu penser que ces hautes dalles revêtaient une façade ou une rampe d'escalier de stûpa (I), sinon un pilastre de chapelle. .
LA DÉCORATION DU VIH RA. -- Si la plupart des bas-reliefs servaient ainsi à déguiser sous leurs ciselures de pierre la lourdeur massive dés stûpa, il n'en faudrait pas conclure qu'ils fussent radicalement exclus de la décoration des chapelles. Sans parler des moulures du soubassement ou des corniches , des chapiteaux des colonnes et des autres ornements d'architecture, nous voyons sur le modèle de la figure 75 que, parfois, le dôme des vihdra était également orné de frises et flanqué de pignons. Des témoignages certains prouvent que l'intérieur même n'échappait.pas à cette contagion décorative qui gagnait, comme nous avons vu, jusqu'aux contre-marches des escaliers (2) : «Sur les murs en pierre qui entourent le viltâra, d'habiles sculpteurs ont représenté, dans les plus grands détails, tous les actes du Tathagata quand il menait la vie d'un Bodhisattva ... Ainsi parle Hivan-tsang à propos. d'un temple de Kanauj (Kanydkubja) : au sujet des vihdra d.e Takht i-Bahai (fig. 1i5-1t6), Cunningham ne se montre pas moins catégorique(3) : « Leurs murailles latérales, et aussi probablement les espaces vides sur la muraille du fond , étaient ornés de sculptures en relief représentant diverses scènes mémorables de la vie du Buddha. » La ressemblance :des procédés est encore accentuée par le fait que ces panneaux étaient, comme tout à l'heure, maintenus en. position par de grands clous de fer. Inversement, il serait inexact de dire que les statues ou les stèles soient spéciales aux chapelles et totalement absentes des stûpa. Au rapport de M. A.-E. Caddy, le long de la grande base exhumée par lui à Loriyau -Tangai , régnait une corniche, large
0) Dans les inscriptions 'd'Amarâvatl (BuRGEss, p. 04), une de ces dalles teen hauteur,' ou ûrdhvapatta est dite avoir été dressée au pied meme (.c'est-à-dire contre le soubassement) du stûpa.
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