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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0302 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 302 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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276   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

son Maître. Quant à Dîpankara, dont la haute dignité se marque ici et ailleurs par sa taille disproportionnée, le rôle, en somme passif, qu'il joue dans l'histoire a permis de ne l'instaurer qu'une fois dans le panneau. Debout, la main gauche perdue sous les plis de sa robe, la main droite levée dans un geste bienveillant, il est censé tour à tour, et sans changer d'attitude, recevoir l'offrande des fleurs, fouler aux pieds les cheveux du jeune homme et énoncer sa prédiction.

Cette description est, en gros, valable pour toutes les répliques sans exception, tant celles-ci rentrent toutes dans une même formule stéréotypée. A peine çà et là se marquent quelques légères variantes : ainsi un bas-relief du British Museum (fig. 111o) tout en représentant la jeune fille qui sera un jour Yaçodharâ, a supprimé la scène du marchandage des fleurs, et ne figure, par suite, que trois fois le futur Çakya-muni ; il est vrai qu'il souligne sa transfiguration (et ainsi font également le n° 589 de Lahore et le fragment G. 7o de Calcutta) en le mettant en vedette, au sein d'une auréole radiée formant médaillon. Deux autres panneaux, les • n°S 197 de Lahore et G. t 711 de Calcutta sont seuls à omettre, faute de place en hauteur, la maison dont l'indication nous rappelle que la scène se passe dans une rue de grande ville : il est probable qu'ils ont renoncé pour la même raison à figurer le «ravissement» du jeune néophyte; en revanche, disposant de plus de place en largeur, ils ont renforcé de plusieurs • personnages le cortège de Dîpankara. Mais, à tout prendre, on voit que les plus graves changements se bornent à ramener parfois une scène en quatre temps à une autre qui ne comporte plus que trois mouvements. Non seulement le fond de l'histoire, mais le groupement des personnages reste pareil. Bien mieux, il subsiste là même où l'ordon-

nance de la composition est complètement renversée. Sur les n°' 63 et 586 de Lahore, le sujet nous est en effet conté de droite à gauche,

et non plus de gauche à droite, comme sur les bas-reliefs précédemment cités. Or', si l'on compare la figure 1 ii 1 à la figure 139,