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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0334 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 334 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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308   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

ces deux types deviennent disponibles pour les deux divinités placées à la gauche du panneau. Les autres figures sont malheureusement, perdues; il eût été intéressant de voir un véritable artiste aux prises avec cette uniformité d'aspect des assistants, dont le gros de l'école s'accommode si bien. Mais, la part faite à sa fantaisie et à son indéniable talent, il n'en reste pas moins que la scène est des plus correctement reproduites. L'enfant marche seul et sans aide, debout au milieu de la composition dont il est la marque caractéristique; Indra l'escorte bien à sa gauche, à la place d'honneur -qui lui revient, ainsi que nous l'avons déjà dit, dans toutes ces scènes. Le parasol et le chasse-mouche, symboles de sa royauté en ce monde, que le Lalita-vistara d'accord, semble-t-il, avec la figure 154 — fait simplement flotter dans l'air au-.dessus de sa tête, le sculpteur a jugé plus rationnel de les mettre dans la main d'une divinité qui suit le Bodhisattva. Quant aux lotus que le Lalita-vistara fait encore naître sous chacun de ses pas, nous ne les verrons paraître que plus tard, au Magadha, par exemple, et, à Boro-Boudour.

LE BAIN. - Ce n'est pas davantage sur un lotus, comme le voudrait le Lalita-vistara, mais sur un trépied, d'ailleurs fort élégant, que le même artiste campe ensuite le Bodhisattva pour le bain (fig. 156); toutefois il n'oublie pas de faire planer un parasol au-dessus de sa tête. Deux suivantes aux robes bien drapées et au lourd chignon le soutiennent, tandis qu'Indra, toujours à sa gauche, et Brahmâ — cette fois sous la forme d'un brahmacdrin aux cheveux flottants, et pareil à celui des figures 139-141 — versent chacun sur lui le contenu d'une cruche; ce n'est pas autrement que l'on douche les enfants dans l'lnde d'aujourd'hui. Deux autres personnages, sans doute divins, assistent avec révérence à la cérémonie. Simples spectateurs, ils ont pu être omis sans inconvénient sur les trois autres répliques_ que nous connaissons encore à Calcutta et à Lahore. Par ailleurs, nous y retrouvons (cf. fig. 157) le trépied,