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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
RUINES DU STÛPA DE CHAKPAT (SWÂT); cf. fig. 11-12. D'après une photogr. de M. A.-E. CADDY, au Musée de Calcutta. |
56 L'ART GRÉCO—BOUDDHIQUE.
tumuli funéraires semés sur tout l'ancien continent, des mers du Bengale à celles de Bretagne. Pour ne pas sortir de l'Inde, il ne faudrait pas croire que la construction et le culte des stûpa y Mt une spécialité des Bouddhistes : les Jainas en bâtissaient et en. vénéraient également, et les fouilles de Mathurâ corroborent la vraisemblance du conte du Sûtrdlanlcdra, retraduit du chinois par M. S. Lévi, qui fait Kaniska rendre hommage par erreur à un stûpa hérétique. Il est à croire, comme le pensait Bühler, que les
Fig. 10. — RUINES DU STIlPA DE Ci11AKPAT (SW1T); er. fig.
D'après une photogr. de M. A.-E. CADDY, au Musée de Calcutta.
uns et les autres ont hérité, en commun avec les sectes rivales, d'une coutume plus ancienne qu'eux tous. La tradition bouddhique le reconnaît explicitement quand elle met dans la bouche du Maître mourant qu'outre lui-même et ses disciples, un roi suzerain et un pratyeka-buddha sont encore dignes des honneurs d'un stûpa('). Pour ce qui est des rois, nous n'avons par ailleurs aucune confirmation de cette assertion., pas même à propos d'Açoka dont la fin semble,
Vo'r SMITH , Jain Stûpa of Mathurd, pl. 1, XII, XV, etc,; S. Lin, Notes sur les Indo-Scythes, in J. A., nov.-déc. 1896,
p.457; BiiAr.F.R. W. Z. K. M., IV, p. 328, et Ep. Ind., II, p. 31. 3 ; Mahîc-parinib- bana-sutta (dans S.B. 3.,XI, P. 93),etc.
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