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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0095 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 95 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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OCR読み取り結果

 

LA FORME DU STÛPA.   69

nous devons toucher à tous ces points d'autant plus brièvement que nous n'avons rencontré au Gandhara aucun spécimen encore

debout de ces colonnes détachées : toutefois il y aura lieu de nous souvenir de leur existence quand il s'agira d'expliquer la provenance des quelques bases et chapiteaux découverts au cours des fouilles dans le voisinage des stûpa.

Il convient de rappéler également qu'outre les trois exemples cités, nombre d'autres, et non des moins typiques, se dérobent actuellement à nos recherches dans la vallée interdite de Kaboul. Masson a été, en effet, conduit par ses observations à établir une distinction, qu'il juge à tort foncière, mais qui, au point de vue de leur aspect extérieur, est parfaitement fondée, entre ce qu'il appelle «topes» ou cc tumuli ». Nous verrons dans un instant ce qui caractérise à ses yeux les topes; mais, dès à présent, il n'est pas douteux pour nous .que ses tumuli, cc constructions plus basses et qui peuvent être décrites comme consistant en un soubassement surmonté d'une coupole» ne soient exactement le genre d'édifices où nous reconnaissons les stûpa de modèle ancien. Masson s'est d'ailleurs fort bien aperçu lui-même cc de leur ressemblance frappante avec les cc dahgope» de l'Hindoiistan(') », et c'est ce que confirme encore je dessin qu'il donne de l'un d'eux (voir fig. 1 g a). Une différence de silhouette aussi sensible n'avait pas dû échapper avant lui aux observateurs : c'est elle, croyons-nous, que nous retrouvons, seulement déguisée à l'indienne, à la base d'une remarque qui revient fréquemment dans les chapitres de Hivantsang relatifs à l'Inde du Nord. De temps à autre, il nous rapporte que tel stûpa en particulier cc a été bati par Açoka. Le fait est, après tout, possible qu'Açoka ait pris l'initiative de faire ériger des monuments en un pays où nous savons qu'il a pris celle de faire graver .des inscriptions. Toutefois nous ne voudrions pas, comme bien on pense, nous porter garant de l'authenticité de la tradition

   (I) Ar. ant., p. 91; par ndahgope»,   = réceptacle à reliques) qui est le terme

   Masson entend Kdagoba» (= dhatu Ù arblia   usuel à Ceylan pour stî~pa.