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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0630 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 630 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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604   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

gauche du panneau, — il s'agit d'ordinaire d'une rencontre faite en marche : car, assis, nous ne l'avons vu ainsi déplacé qu'une seule fois (fig. 2117),— du moins la règle absolue subsiste toujours qu'il ne se montre jamais qu'au premier plan. On ne saurait, en effet, considérer comme une infraction à cette loi pieuse la liberté qu'a prise parfois l'artiste de meubler le devant de son siège ou de son lit avec des animaux, des petits enfants ou des figurants accroupis (fig. 276-284, 252, 216-2117, 231, 225b, 2>o, 2o3 et 175), sans jamais cacher la moindre part de son auguste personne.

L'ORIENTATION DES SCÈNES. — Cette remarquable entente de l'ordonnance des tableaux autour du personnage principal n'a rien que de conforme aux principes de la composition classique. Elle subsiste à travers les pires maladresses, là même où l'artiste s'obstine à donner à tous ses personnages, sans distinction d'âge, de sexe, ni d'attitude, toute la hauteur de la zone à décorer (cf. fig. 165 et 172). Toutefois nous avons cru reconnaître, dans la façon dont les scènes se suivent régulièrement de droite à gauche sur les frises, un usage imposé par les convenances locales (cf. p. 268). On pourrait être tenté de se demander si la même règle, qui vaut pour l'ensemble de la série, ne s'applique pas à chacune des parties composantes. Nous avons, en effet, maintes fois constaté :que tel de ces épisodes est figuré, à l'intérieur d'un cadre défini, tantôt de gauche à droite et tantôt de droite à gauche, par rapport au spectateur (cf. par ex. les figures 139 et.1 fu 1 ou les figures 2 52 et 253) : l'analogie voudrait que le second procédé fût plus conforme au goût indigène que le premier. Mais une autre remarque que nous. avons également faite vient couper court aux spéculations que l'on pourrait être tenté d'échafauder sur ces variations. Nous voulons justement parler de ce besoin de variété qui pousse les artistes à orienter alternativement dans l'un et l'autre sens, au gré de leur fantaisie, les scènes qui se coudoient ou encore qui se superposent (cf. fig. 256). Alors que nous savons pertinemment le Buddha en