国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
11!~ L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE. • trifoliée, dont le motif était par ailleurs tout trouvé (cf. p. 129); mais nous ne serions pas éloigné de penser qu'il en ait amorcé l'application au portail des édifices. Telle est — surtout dans l'Inde — l'humaine routine, que W. Simpson a relevé ces mêmes drips des côtés et ce même groove du faite, là oit ils étaient apparemment les plus inutiles, dans des arches creusées en plein massif de collines, le long de la rivière de Kaboul tlt. On reverrait encore le rebord saillant à la naissance non plus seulement des arches, mais des coupoles (fig. 39); et, d'autre part, la même rainure se creuse au sommet de la voûte tout le long du corridor voûté qui s'enfonce obliquement dans les substructions de Rânîgat (fig. 311). Mais ceci nous amène à aborder une question d'une portée plus considérable : de quels moyens les architectes du Gandhâra disposaient-ils pour couvrir un vihdra? VOÛTES ET PLAFONDS. - Bien entendu , la question ne se pose expérimentalement, ici encore, qu'à propos des couvents des collines. Or les''conditions spéciales du site ont si bien réagi sur la disposition de ces bâtiments, que Cunningham a cru pouvoir affirmer que toutes les chambres étaient, comme il dit, «dômées n. Il y a là une manifeste exagération. Assurément, quand Hivan-tsang nous parle «des solives et des poutres sculptées» des monastères, il doit avoir surtout en vue ceux des plaines, où le bois ne semble pas avoir été employé avec moins de profusion à la construction et à la décoration des saighdrdma que des stûpa. Mais il ne faudrait pas croire que l'emploi du bois — si supplanté qu'il y fût par celui de la pierre — fût radicalement inconnu dans les edifices des collines, surtout en un temps où le pays n'avait pas encore été déboisé par l'incurie musulmane (2). En maints endroits, i'oeil rencontre les trous carrés et régulièrement espacés que l'extrémité des poutres laissés dans les murailles, ou les petits rebords préparés pour leur fournir un point d'appui. Cunningham lui-même ~'> 'Trans. P. I. G. A., 1891, p. 9,58. — (2) Cl: C. E. F. E. – U., 1, p. 3:16. |
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