国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
LES SA NGFIARIIMA DES PLAINES. 157
lation flottante des moines, par un peuple fixe de statues; et il va de soi que celles-ci réclamaient, en nombre toujours croissant, un abri digne de la vénération dont nous savons .qu'eliés étaient entourées('). Or prepons comme point de départ un monastère avec stûpa enclos, du genre représenté par la figure 6o, et imaginons que de riches et dévots donateurs se plaisent, ainsi qu'ils n'y ont point manqué, à y consacrer des images : que se passera-t-il? Celles-ci délogeront tour à tour les moines de leurs meilleures cellules à mesure transformées en chapelles, -- changement de destination qui ne change d'ailleurs rien en sanskrit à leur désignation de vihdra. Forcément un moment viendra où la communauté, expropriée par ses propres idoles, devra leur céder sa demeure et s'en batir une autre à côté, aussi près que la nature du terrain pourra le permettre, et naturellement sur le même plan carré. Le résultat final sera un troisième mode de groupement qui semble combiner eri un seul les deux que nous avons précé-. demment décrits, empruntant au premier la ((juxtaposition n de son monastère et au second 1'4c insertion,' de son stûpa dans une cour. Nous ne serons nullement embarrassé pour étayer d'un exemple concret ces suppositions théoriques (fig. 6 t). Bellew a fouillé, près de Shahr-t-Bahloi, une fondation religieuse que Cunningham définit ainsi : ccA l'examen, je trouvai que c'était un stûpa debout au milieu d'une cour de chapelles d'environ 75 mètres de côté et attenant, du côté de l'est, à un monastère de Go mètres de côté.), La description de Bellew (2) confirme ces paroles. Il semble même,
(') La version chinoise du Prdtimoksa interdit au moine (cf. BEAL, Catena of Buddhist scriptures, p. 237) de placer une statue du Buddha dans une chambre au-dessous de celle où il demeure». — D'autre part, un passage de YI-TSING (Rel. Em., p. 87) donne a penser que l'on sanctifiait habituellement chaque cour de monastère en réservant e du côté de l'est, un vihdra Baux saintes images,. Chaque
cour de cellules aurait ainsi compté au moins une chapelle : et cette coutume peut avoir servi de point de départ au processus que nous allons exposer.
(2) BELLEW, Gen. Report on Yusûfzais, p. 139-G2, OU CUNNINGHAM, A. S., V, p. 39-42 : l'identification de ce tumulus de Dhamâmi ävec le couvent d'Ekaçriliga est intenable (cf. p. t o ). — YI -TSING , Rel. Em., p. 85,87 et 91i.
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