国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 | |
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1 |
CULTE DE L'UṢṆÎSA. Musee de Lahore, no 915. Provenant de Jamâl-Gaṛhî. Hauteur : o m. 115. Piédestal d'une statue de Bodhisattva. |
LA VOCATION RELIGIEUSE. 365
turban et même nous en fournit nombre de répliques : nous en donnons un spécimen emprunté à une base de statue de Bodhisattva (fig. 186). Suit-elle pour cela la version pâlie et celle du Buddhacarita? Bien au contraire : nous venons de voir (fig. t 8h b et 185) le prince donner, ou plutôt rendre à Chandaka, pêle-mêle avec ses autres parures, le turban que celui - ci lui avait apporté au moment du départ (cf. fig. 178 b, 18o a et 181 a) : il n'a pas le moins du monde l'air de se . douter qu'il est en train de frustrer les dieux Trayastrimças de cette précieuse relique. Est-ce donc qu'il se prépare à faire comme à Boro-Boudour, on il dépose sa tiare entre les mains de Chandaka afin de raser plus commodément
FIG. a 86. — CULTE DE L'USNÎSA.
Musee de Lahore, n° 915. Provenant de Jamâl-Garhî. Hauteur : o M. 115.
Piédestal d'une statue de Bodhisattva.
ensuite sa touffe de cheveux, selon la façon décrite dans le Lalitavistara et le .Mahâvastu? Pas davantage : l'art gréco-bouddhique semble ignorer avec la même sérénité l'un et l'autre procédé. En fait, on dirait qu'il n'en sent nullement le besoin; quand il s'agit pour lui de faire au prince une tête d'ascète, il se contente de le décoiffer et de lui ôter ses boucles d'oreille sans toucher à son chignon. Nous aurons à revenir sur ce point important à propos des statues : mais déjà nous devions l'indiquer ici en passant. Assurément nous ne pouvons conclure, du simple fait que nous n'avons pas encore rencontré au Gandhâra le motif de la «tonte des cheveux r,, à son absence du répertoire; mais les faibles chances
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