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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0446 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 446 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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420   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

confiance') nous dit le Lalita-vistara; le Mahâvastu pense que ce fut par une pression de son pouce : et il ajoute qu'oc à présent, sur ce bol unique, on voit encore les quatre rebords des quatre bols primitifs n. Fa-hien, qui a contemplé à Pêshawar le prétendu peitra du Maître, note la même particularité dont Hivan-tsang se fait également l'écho; par ouï-dire, et c'est là sans doute ce que veulent figurer les trois lignes qui encerclent le bord supérieur du bol sur plusieurs des nombreux bas-reliefs du Gandhâra qui nous en out conservé l'image et attestent le culte dont il était l'objet('). Évidemment ce précieux souvenir n'était pas moins vénéré chez les hommes que l'usnîsa n'était censé l'être chez les dieux (cf. p. 3611). Mais, faute d'avoir été ravi au ciel, il connut, de l'aveu de Hivantsang, bien des vicissitudes. Toutes les répliques nous le montrent ,placé sur un trône et sous un dais, tel qu'à Purusapura, jusqu'au ve siècle de notre ère, on l'offrait à la vénératioii des fidèles. Les unes décorent le sommet des pignons de stûpa, auquel cas ses adorateurs sont dés êtres plus ou moins mythiques (cf. fig. 47- 48) ; d'autres ornent des piédestaux de statues (voir fig. 211 et frontispice), et les personnages qui les vénèrent, hommes ou femmes; moines où laïques, prennent quelquefois des allures familières de a donateurs n. Partout sa lourde forme d'écuelle reste sensiblement la même, et il n'est guère contestable que l'école du Gandhâra ne nous ait ici transmis des documents authentiques sur l'apparence extérieure de la relique conservée dans sa capitale.

L'INVITATION Â LA PRÉD[CATION. - Pour reprendre le Buddha et sa légende où nous les avions laissés, comme en suspens, au moment de l'intervention des deux fidèles marchands et dans le voisinage de l'arbre de la Science , on conçoit que nous ayons dû de toute nécessité rapporter à la Sambodhi une scène qui lui est sensible-

(I) FA-HIEN, p. 34, et cf. A. M. I., pl. 96, 100, 139, etc. Les motifs de l'adoration du Peïtra et de l'ù<sfaîsa de Mah4vîra sont

également usités dans l'art jaina : nous en avons relevé des spécimens dans les collections de Lakhnau et d'Allahabâd.