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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0230 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 230 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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204   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

diverses manifestations d'un art dont le répertoire est nettement limité, et, après tout, l'on ne saurait mieux commencer l'étude d'une école artistique que par une revue générale de ses oeuvres.

Nous considérerons donc pour l'instant, et pour les besoins de la cause, toutes les sculptures gréco-bouddhiques connues comme empruntées aux bases ou aux dômes des stûpa et aux parois ou aux intérieurs des chapelles dont un sanghdrdma unique aurait couvert le Gandhara tout entier. Dans la classification de ces trois à quatre mille spécimens, nous n'aurons recours qu'à des différences d'espèce. Nous reprendrons tout d'abord la distinction, qui nous a déjà été suggérée par les deux principaux genres d'édifices, entre les statues et figures détachées en ronde-bosse, dont nous renvoyons l'examen à une autre partie, et les panneaux qu'il est d'usage, si profondément ciselés qu'ils soient, d'appeler des «bas-reliefs n. De ces derniers nous ferons à leur tour deux parts, d'ailleurs fort inégales, selon qu'ils reproduisent des motifs d'ornementation ou qu'ils mettent , en scène des légendes. A proprement parler, il est bien évident que les uns et les autres étaient décoratifs au même titre et traités comme tels selon des proportions réglées par des considérations esthétiques, indépendamment de l'importance morale des sujets. D'autre part, rien ne prouve que nombre des prétendus ornements n'aient pas eu pour les initiés un sens traditionnel ou même une intention pieuse. Mais, si indécise que puisse parfois devenir la frontière entre ces deux groupes de bas-reliefs, on n'en est pas moins fondé à distinguer, d'une part, les scènes édifiantes tirées de la légende du Buddha (cf. chap. v-viii) et, d'autre part, les motifs purement décoratifs et profanes qui n'avaient pour but que le plaisir des yeux, et qui feront l'objet du présent chapitre.

On pourrait être tenté de renforcer encore ce contraste en déclarant que, d'une façon générale, le's compositions légendaires les plus classiques de style restent indiennes d'inspiration , tandis que les motifs décoratifs seraient, dans l'Inde, de véritables articles d'im-