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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0524 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
ガンダーラのギリシャ仏教美術 : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / 524 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000285
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498   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

les murs de pierre, lui caressa le sommet de la tête, et, du ton le plus affectueux, lui parla ainsi ... n Comme le sculpteur, nous

nous bornons à relever le geste : il est ici assez clair.

Toutefois il faut prendre garde que parmi les répétitions sans fin qui encombrent les textes bouddhiques, la plupart des scènes plus

ou moins miraculeuses comportent en général des doublets, ainsi que nous en avons fait l'expérience à propos de la victoire du Maître sur le serpent 'des Kâçyapas (cf. p. /154 et fig. 226-227) : on ne saurait apporter trop de prudence à choisir entre eux l'identification des sculptures, d'autant mieux que de fausses interprétations de ces dernières ont plus d'une fois aidé à la multiplication des versions. Tout à. l'heure , par exemple, quand nous hésitions à' reconnaître Indra derrière son musicien sur la figure 247, nous aurions pu être tentés, pour couper court à la difficulté, d'admettre que le bas-relief, représentait une scène où la présence d'Indra aurait été inutile. Or, plusieurs fois, les textes mettent le Gandharva seul et pour son propre compte en présence du Buddha. C'est ainsi que le Mahdvastu le fait venir trouver le Maître sur la colline du Gridhrakûta, afin de s'entretenir avec lui; d'après l'Avaddna-çataka, le Buddha l'aurait évoqué, muni de sa vieil, dans le Jêtavana, près de Çràvastî(') : que nous fallait-il davantage? 11 fallait encore trouver dans ces contes la justification des détails pittoresques communs à toutes les répliques. Or il peut bien y avoir des rochers et des fauves sur le Gridhrakûta, voisin de l'Indraçaila: mais la figure 2117 ne fait nullement le Buddha et le Gandharva converser ensemble. Il est bien stipulé qu'à Çrâvastî, Pancaçikha apporta sa harpe au Bienheureux : mais il ne saurait être

question d'un paysage de djângle,pour dépeindre le parc du prince Jêta. Seule l'histoire de la visite d'Indra-. explique et suppose à la

fois ce décor et ce jeu de scène . Nous ferions volontiers ici un raisonnement analôgue : dans une autre circonstance encore,

~'> Mahûvastu, III, p. 197 ; Avaddna-çatalca, u, 7.