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0062 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 62 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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Mais cette explication n'est guère satisfaisante, car, si la ville de K'iu-feou bien qui occupe actuellement l'emplacement de la capitale du pays de Lou, n'est distante que d'une forte journée de marche du T'ai chan, il n'en est pas moins vrai cependant que la montagne et la ville sont absolument invisibles l'une pour l'autre. Il ne reste donc qu'à accepter la tradition pour ce qu'elle est, c'est-à-dire pour une simple légende ; il est vraisemblable que c'est cette dénomination de Wou kouan fong qui a donné naissance plus tard aux dénominations analogues de Ts'in kouan fong (no. 6) et de Tcheou kouan fong (no. Io).

  1.  A   e Hou t'eou fong „Pic de la tête du tigre."

  2.         if Lao ya fong „Pic des corbeaux."

i6.   A "4 Tchang jen fong. „Sommet du beau-père".—

A l'époque des T'ang, l'expression   A tchang jen

désignait le père de la femme de quelqu'un ; peut-être le T'ai chan était-il connu sous cette épithète parceque les autres montagnes de l'empire pouvaient être considérées comme ses gendres. Quoi qu'il en soit, le fait que le nom de Tchang jen était appliqué au T'ai chan a été cause que le nom de T'ai chan lui même a pu servir à désigner un beau-père. Nous en avons la preuve dans une curieuse anecdote que rapporte le Yeou yang tsa Isou (chap. XII, dernière page) publié vers la fin du huitième siècle par Touan Tch'eng-che : lorsque l'empereur Hivan tsong célébra, en l'année 725, les cérémonies fong et chan, Tchang Yue

if avait le titre de commissaire délégué à ces sacrifices;

son gendre Tcheng Yi   ' EEE était alors un petit fonctionnaire

du neuvième degré; après que les cérémonies fong et chan eurent été accomplies, il se trouva, sur la recommandation de Tchang eue, promu au cinquième degré ; il arriva que l'empereur s'aperçut de cette brusque élévation de grade