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0130 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 130 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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I14

  1.  X* _lem T'ien chou kouan „Temple de l'écrit céleste" (A, XVI, 14 r°-17 r°; B, X, 28 v°-29 r°; C, VII, 25 v°). — En l'année ioo8, dans le courant du premier mois, un écrit venu du ciel était tombé dans la capitale; l'empereur Tchen tsong, émerveillé de ce prodige, changea le nom de la période d'années et se décida à accomplir les cérémonies fong et chan; pour l'encourager dans ces bonnes dispositions, un second écrit céleste tomba au pied du T'ai chan dans le courant du sixième mois ') ; le temple de l'écrit céleste fut élevé à l'endroit où s'était produit ce nouveau miracle. — D'après les descriptions du T'ai ngan bien telle (C, VII, 25 v° et XI, 49 r°-v°) et du T'ai chan tche (B, X, 28 v°), ce temple comprend, outre un sanctuaire de la Pi hia yuan kiun, deux bâtiments érigés à la fin des Ming pour abriter les statues de deux impératrices représentées sous la forme de Bodhisattvas; une visite au T'ien chou kouan nous apprendrait si ces statues s'y trouvent encore ou si ce ne sont pas celles mêmes que nous déjà avons vues dans le Ling ying kong (n° 166). — A l'Ouest du temple, notre carte marque une pagode : c'est, d'après le Tai lan (XVI, 15 r°), un stûpa en fer à treize étages qui fut construit sous les Ming, en 1533.

Ce n'est pas seulement par l'apparition d'un écrit céleste que la sainteté de ce lieu se manifesta en l'an 1008 de notre ère; à cette même époque, une source jaillissante qui se trouvait là produisit de l'ambroisie ; la source s'est tarie mais un étang a subsisté auquel on donne encore le nom de

  1.     y Li ts'ivan „La source d'ambroisie",

Quelques pas plus à l'Ouest nous amènent à la

i) Cf. Song che, chap. CIV, p. 6 v°. En toit, l'empereur Tchen-tsong décréta que le sixième jour du sixième mois, date à laquelle était tombé en ioo8 le second écrit céleste, serait un jour férié ; le nom en fut „fête du

don céleste"   JJ,J 1/ (Song chou, chap. VIII, p. i r°).