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0265 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 265 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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scellé le coffre de pierre qu'on reconduit les dieux, cela, de même que l'autre façon de procéder, sera inconvenant. Nous désirons donc qu'on attende que la dernière offrande ait été terminée ; l'empereur alors montera sur l'autel pour sceller la boîte de jade et pour la placer dans le coffre de pierre; quand (la boîte aura été fermée avec de la) pâte (d'or) et (qu'on aura apposé) le sceau, l'empereur reviendra à sa place, boira le vin consacré et reconduira le dieu. La musique cessera et on mettra alors le feu au bûcher; ensuite les écrits célestes descendront; ensuite la boîte d'or descendra '). Les fonctionnaires préposés au cérémonial annonceront que les rites sont terminés ; l'empereur retournera à son principal lieu de résidence ; il y attendra qu'on ait fini de sceller le coffre de pierre, puis il montera de nouveau sur l'autel pour inspecter (si la chose a été bien faite). Comme les rites du sacrifice sont alors terminés, on ne fera pas encore une fois de la musique. L'inspection terminée, (l'empereur) descendra de l'autel. Il donnera derechef l'ordre de faire au sommet de la montagne la seconde offrande et la dernière offrande. Les choeurs chanteront et on fera de la musique.

Le dixième mois (ioo8), le jour wou-tseu, qui était le premier du mois, l'Empereur interdit de mettre à mort aucun animal durant un mois dans tout l'empire. L'empereur, dès le moment où il avait fait l'annonce dans le temple ancestral s'abstint de tout aliment de haut goût et ne mangea que des légumes grossiers. Depuis le moment où il s'apprêta à

i) On descendra du sommet de la montagne les écrits célestes et la boîte d'or contenant les fiches de jade; on sait que cette dernière devait être déposée à la capitale dans le temple ancestral (cf. p. 169, n. i). J'ai cru devoir traduire „les écrits célestes", et non „l'écrit céleste", parce qu'il y eut deux de ces écrits prétendus surnaturels qui firent leur apparition au commencement de l'année 1oo8 en deux occasions différentes. Voyez le chapitre nDescription du T'ai chan", p. 114.