National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0369 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 369 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

5•

Inscription de 1265 ').

Relation de l'ascension du T'ai chan par Tchang,
sivan-wei du district de Tong p'ing 2).

La première année tchong-t'ong (126o), l'Empereur promut dans les services publies des lettrés éprouvés pour qu'ils eussent le gouvernement général des dix circuits. L'honorable (Tchang) fut le premier à être choisi; il eut à administrer le circuit de Ho-tong et s'y distingua; lorsqu'on examina les mérites des fonctionnaires, il se trouva être le meilleur de tout l'empire. Le souverain le manda en sa présence, l'honora en lui offrant une coupe de vin et alla même jusqu'à l'appeler par son petit nom. La cour et la province

i) Cette inscription, qui se trouvait primitivement dans la Salle Yen-hi (cf. p. 147) du Tai nziao, est maintenant dans le temple T'ou-ti

ts'eu -~-'j IYI   à l'intérieur de la demeure du sous-préfet de T'ai-ngan.

Le texte en est reproduit dans A, VII, i v°-3 r°, dans C, XI, 36 v°-37 vo et dans le Chan tch'ouan tien, XV, 20 v°-21 v°. L'inscription a été composée par Tou Yen-kie, le deuxième mois de la deuxième année tche-yuan (1265);

elle a été écrite en caractères réguliers   par Wang Tcheng (B, VIII,

i i r°). Au revers de la stèle se trouve un diagramme des cinq pics wou yo tchen hing t' ou (reproduit dans A, XXIX, 49 v°) qui a été gravé en 1378 (A, VII, 3 v°). - L'auteur du Tai lan (A, VII, 3 r°-v°) a bien montré que le sivan-wei Tchang qui est le héros de ce texte n'est autre que le fameux Tchang Tö-houei qui, en 1247, s'était rendu auprès du futur empereur Che Isou (Koubilai khan), au pied des monts Khangai. Sa relation de voyage, qui nous a été conservée dans le Tch'eng-tö fou tche (description de Jehol), a été traduite en russe par Palladius, et du russe en anglais par Shuyler (the Geographical Magazine) 1875, p. 7-1 I); la biographie de Tchang Tö-houei se trouve dans le chap. CLXIII du Yuan che.