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0430 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 430 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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traditions populaires, le prince du palais du T'ai chan est identifié avec telle ou telle personne qui fut réputée de son vivant pour ses talents de magistrat. Assurément, cette notion d'un dieu du T'ai chan qui est tantôt tel homme et tantôt tel autre ne s'accorde guère avec la croyance en un dieu qui reçoit d'âge en âge des honneurs de plus en plus grands parcequ'il progresse dans sa carrière officielle et qu'il est donc toujours le même; nous devons cependant reconnaître que si, dans certains textes, le dieu du T'ai chan reste identique à lui-même, il en est d'autres où un evhémérisme populaire fait se succéder sous les traits de ce dieu des hommes divers; voici en effet ce que nous lisons dans le Yi kien tche de Hong Mai (1124-1203) : »Souen Mo, Che Yi, Siu kie furent successivement princes du T'ai chan (T'ai chan fou kiun). En outre, Lu Pien-lao trouva un sceau portant la suscription „Sceau du prince du T'ai chan"; le gouverneur Wang l'emporta pour l'examiner; peu après, il mourut; ce Wang était un excellent administrateur; on pense donc que sans doute il fut appelé à présider au pic Tai')." Dans le même ouvrage, une anecdote

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-a o Cette citation du Yi kien tche

est faite d'après le Kai yu ts'ong k'ao (sA- a   4 de Tchao Yi le

elle n'est pas littérale; en effet, dans l'édition du Yi kien tche qui est incorporée au Che wan ts'ivan leou tsong chou, nous relevons (section I, chap. 20) p. 4

r°-v°) l'histoire de Souen Tien 40, de Che Yi   et de Siu Kie

; mais le texte présentant ici une lacune, l'histoire, qui est longue,

s'interrompt brusquement; nous y voyons seulement que Souen Tien (le Souen Mo du Kai yu tsong k'ao), étant malade, eut une hallucination; un homme lui apparut et lui présenta un ordre écrit qui l'appelait à être prince du

T'ai chan

ritt ►►   Y 4.