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0195 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 195 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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et des pierres d'entourage grandes et petites 1) était ainsi conçue: „Quand on plaçait des contreforts en pierre, on avait en vue d'assurer la solidité; à l'origine cela offrait une utilité réelle : comment pourrait-on dire que c'était un simple ornement ? Quand ensuite on a entassé de la terre et qu'on a fait un gros tumulus, cela suffit à assurer (à la construction) une durée éternelle comme celle du ciel et lie la terre. Quand aux petites pierres d'entourage qui encerclent l'autel et quand aux piliers de pierre qui sont dressés tout autour, c'est là une chose dont les livres classiques ne parlent point et qui n'est d'aucune utilité pour les rites et pour la justice; c'est une superfétation qui n'est point nécessaire. Nous proposons qu'on les retranche."

T'ai tsong approuva ces propositions et ordonna qu'elles fussent annexées aux rituels.

La quinzième année (641), il rendit un décret pour annoncer qu'il se proposait d'aller accomplir les cérémonies sur le T'ai chan. Il ordonna derechef aux ducs du palais, aux hauts dignitaires et à tous les lettrés de fixer minutieusement le cérémonial. Le t'ai tch'ang k'ing (chef du bureau des cérémonies religieuses) Wei T'ing et le che-lang du ministère des rites Ling-hou TO-fen furent nommés préposés aux sacrifices fong et chan et chargés d'examiner en commun les propositions qui seraient faites; cette fois encore, ceux

lorsque celui-ci célébra le sacrifice fong en 56 p.C., on trouve une description de l'autel élevé au sommet du T'ai chan (Heou Han chou, chap. XVII, p. 4 r°): des quatre côtés, dit Ma Ti po se trouvaient des piliers. Il faut se représenter sans doute ces piliers comme analogues à ceux de la sépulture de la famille Wou, à Kia-siang bien du Chan tong, ou à ceux du T'ai che, du Chao che et de la mère de K'i à Teng fang hien du Ho-nan; placés par paire, ces piliers formaient une sorte d'entrée monumentale ; il y avait quatre paires de ces piliers disposés aux quatre points cardinaux autour de l'autel sur lequel on faisait la cérémonie fong au sommet de la montagne.

1) Dans le cérémonial des Han (cf. p. 163, lignes 2-12), les pierres d'entourage étaient de deux sortes : les unes étaient les gros contreforts qui appuyaient leurs têtes sur les angles du coffre de pierre; les autres étaient les petites