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0177 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 177 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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n'étaient pas d'un usage constant, personne ne les connaissait. La première année yuan fong (rio av. J.-C.), l'empereur, en suivant les conseils des magiciens, fabriqua les ustensiles destinés aux cérémonies fong et chan; il les montra aux lettrés assemblés qui dirent pour la plupart qu'ils n'étaient pas conformes à ce qui existait dans l'antiquité; alors l'empereur renvoya les lettrés et ne se servit plus d'eux 1). Le troisième mois (i 10 av. J.-C.), l'empereur fit, dans l'Est, l'ascension du T'ai chan; il fit hisser une pierre qu'il dressa au sommet du T'ai chan 2). Puis, dans l'Est, il longea le bord de la mer à la recherche des hommes immortels; mais il n'en vit aucun et revint. Le quatrième mois, il fit le sacrifice fong sur le T'ai chan, mais, comme il craignait de n'avoir pas accompli cette cérémonie d'une manière correcte, il tint la chose secrète. Ce récit se trouve dans le traité sur les sacrifices kiao du Han chou 3).

L'empereur 4) ayant approuvé le rapport que lui avaient présenté Leang Song et les autres, rechercha les précédents établis pendant la période yuan fong pour les sacrifices fong et chan. Dans la délibération qu'on tint pour savoir ce dont on devait se servir pour célébrer les cérémonies fong et chan, un fonctionnaire présenta la requête suivante:

I) Cf. Sseu-ma Tsien, trad. fr., t. III, p. 498.

  1. Cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. III, p. 499 n. 3. Le commentaire du Heou Han chou cite ici un passage du Fong sou t'ong de Ying Tchao qui lui paraît reproduire le texte qui était gravé sur cette stèle; mais, si l'on se reporte au texte même du Fong sou t'ong (chap. II, p. 2 v°-3 r°), on constate que rien n'indique que la stèle dont il parle fût précisément celle de l'Empereur Wou; il est plus vraisemblable que la pierre transportée par l'empereur Wou au sommet du T'ai chan ne reçut aucune inscription; elle paraît être le monolithe qui se dressa aujourd'hui encore au bas du Yuhouang Ling (cf. p. 56, fig. 17).

  2. Ts'ien Han chou, chap. XXV.

  3. Nous revenons maintenant à l'Empereur Kouang-wou et à l'année 56 p.C.

II