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0268 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 268 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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Comme, depuis la montagne où on fait retourner les chevaux (houei ma ling) 1) et jusqu'à la porte céleste (t'ien men) 2), le chemin était fort escarpé, on donna à chaque personne deux planches transversales d'un peu plus de trois pieds de long et munies de deux morceaux de soie; ces personnes se les adaptèrent l'une sur le dos, l'autre sur la poitrine, et, des soldats de choix les poussant par derrière et les tirant par devant, elles purent monter. A tous les soldats on donna des souliers munis de crampons de fer. Les chevaux de service s'arrêtèrent à mi-chemin. Depuis la base de la montagne, le long du chemin sinueux qui va jusqu'au sommet t'ai-p'ing, tous les deux pas un homme était posté et ces hommes étaient reliés entre eux par des pièces de soie. Les arbres qui étaient sur le chemin ne furent pas abattus ; on se borna à les entourer de soie. Dans tous les passages dangereux, l'empereur descendit de sa chaise et marcha à pied.

Yuan-yo, roi de Ning, chargé de faire la seconde offrande, Yuan-tch'eng, roi de Chou, chargé de faire la dernière offrande, le commissaire de l'escorte Tch'en Yao-seou, et les fonctionnaires qui devaient prendre part au sacrifice, rangèrent les offrandes de nourriture et s'exercèrent au cérémonial sur l'autel rond.

Ce soir-là, au bas de la montagne on cessa le service d'alarme 3).

Le jour sin-hai, on établit la place du Ciel majestueux Empereur d'en haut sur la terrase ronde et on présenta les écrits célestes à gauche du siège (de la divinité) ; T'ai tsou (960-975) et T'ai tsong (976-997) lui furent tous deux associés, tournés de côté vers le Nord-Ouest.

  1. Cf. p. 8o, n°. 71.

  2. Cf. p. 45, n°. 8.

  3. L'empereur n'étant plus là, il n'était plus nécessaire de maintenir le service de garde pendant la nuit.