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0242 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 242 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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divin 1) de T'ai-yi 2) (disant) que le cycle était terminé et. recommençait et qu'il y aurait une paix éternelle pour la multitude des hommes. L'empereur salua et se prosterna.

Au sommet de la montagne, on fit une terrasse ronde avec quatre escaliers; c'est ce qu'on appela l'autel de la cérémonie fong; sur cette terrasse, il y eut les pierres rectangulaires superposées ; c'est ce qu'on appela le coffre de pierre. Pour ce qui est des tablettes de jade et des fiches de jade, on grava les caractères sur le jade et on les remplit d'or, puis on mit les tablettes et les fiches dans deux boîtes en jade distinctes qu'on lia avec un lien d'or et qu'on scella avec une pâte d'or sur laquelle l'empereur apposa le sceau du mandat conféré. On plaça les deux boîtes de jade dans le coffre .de pierre; on luta avec de la pâte d'or les interstices du coffre de pierre et on scella celui-ci avec le sceau portant la formule: „Dans tout l'empire il a rendu uniformes les caractères de l'écriture". Au Sud-Est de l'autel, on fit l'autel de la combustion sur lequel on éleva un bûcher. L'empereur s'étant rendu à la place d'où il devait voir de loin la combustion, le feu fut mis â.0 bûcher; tous ses officiers poussèrent des vivats et les cris se propagèrent jusqu'au bas de la montagne; ces clameurs ébranlaient le ciel et la terre. Pour ce qui est du sacrifice sur l'autel au bas de la montagne, ce furent des officiers qui accomplirent les cérémonies.

Quand ce fut terminé, l'empereur, avant de quitter sa place, donna cet ordre aux tchong-chou men-hia :

i) Nous voyons ainsi apparaître dès l'époque de Hinan tsong ces prétendus écrits divins qui devaient jouer un si grand rôle en l'année ioo8, sous les Song.

2) C'est sous l'empereur Wou de la dynastie Han que nous trouvons mentionné pour la première fois le culte de T'ai-yi (cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. III, p. 467 et p. 485). Ce culte reprit une vie nouvelle à l'époque de la dynastie mongole (cf. T'oung ciao, 1908, p. 393, n. 1). Le texte que nous traduisons en ce moment prouve qu'il n'était point oublié au temps des T'ang.