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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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N° 3.
Puissé-je atteler le dragon volant et aller par-delà les nuages flottants, monter sur le T'ai chan, me trouver en présence des hommes divins, manger dans la perfection du jade, me nourrir d'or jaune, m'élever dans la hiérarchie officielle, assurer le bonheur de mes descendants, jouir perpétuellement d'une félicité sans limites, être grandement riche et prospère.
IV.
Le sceau du T'ai chan.
Une gravure sur bois dont on peut voir la .représentation ci-contre (fig. 61) reproduit „l'inscription gravée sur le sceau de jade du T'ai chan Ce sceau paraît avoir été taillé vers l'an 1008 et consacré à la déesse dont l'empereur Tchen tsona avait fait faire une statue en jade 1); il portait quatre mots qui ,expriment le voeu :
„Que la bienheureuse divine nous regarde
lumineusement".
Quoique un tel objet n'ait en lui rien d'extraordinaire; la croyance populaire lui a attribué des propriétés merveilleuses; les empreintes qu'on obtenait en l'apposant sur une feuille de papier étaient regardées comme des talismans
481, n. 3). En mangeant dans les bols faits avec la perfection du jade, on devait acquérir l'immortalité; c'est ce qui explique le sens des mots : „Puissé-je manger dans la perfection du jade."
I) On a vu plus haut (p. 36, ligne 19) que l'épithète 14 (ou fW
s'applique à la Princesse des nuages colorés.
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