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0071 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 71 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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fong (no 23) et c'est en ce dernier lieu qu'il faut chercher l'emplacement du sacrifice fong à l'époque des T'ang et à celle des Song (A, VIII, 15 v°).

19.   Wou tseu pei „la stèle sans inscription." -

Au-dessous du mur de soutènement qui supporte la terrasse par laquelle on accède au temple- du Souverain de jade, se dresse un fût de pierre quadrangulaire d'une hauteur de 4 mètres 85 sans le chapiteau dont il est surmonté (fig. 17); ce bloc mesure 1 mètre 25 de largeur à la base et i mètre io au sommet, go centimètres d'épaisseur à la base et 85 centimètres au sommet. La tradition veut que ce monument soit la stèle qui fut érigée en l'année 219 av. j.-C. par T'sin ('lie Kouang ti ; l'inscription, dont le texte nous a été conservé par l'historien Sseu-ma Ts'ien (trad. fr. t. II, p. 140-142), aurait été complétement effacée par les intempéries auxquelles elle se trouva exposée pendant plus de deux mille ans. — L'auteur du Tai lan (A, .VIII, 5 r°-6 v°) a bien montré que cette opinion devait être rejetée : en premier lieu, le monolithe qui se trouve près du temple du Souverain de jade ne peut être identifié avec la stèle de T'sin Che Kouang ti qui était auprès de l'étang de la femme de jade, c'est-à-dire à l'endroit où s'élève maintenant le Pi hia kong (n°. 35); en second lieu, ce monolithe paraît n'avoir jamais reçu aucune inscription car ses surfaces parfaitement lisses ne présentent pas le moindre vestige d'écriture ; enfin on a conservé des estampages fragmentaires de la stèle de Ts'in Che Kouang ti 1) et leurs dimen-

i) Ces estampages sont au nombre de trois: le plus ancien date du douzième siècle de notre ère; il a été reproduit dans le Kin die sono et, d'après ce dernier ouvrage, dans le tome II de ma traduction de Sseu-ma Ts'ien (p. 554-557); le second estampage, qui ne présente que 29 caractères, représente l'état de l'inscription à l'époque des Ming; il a servi à graver en 1825 une réplique sur pierre qui se trouve aujourd'hui maçonnée dans le mur et protégée derrière une grille en fer à l'entrée de la petite cour don-