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0411 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 411 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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assurer le calme au peuple ; c'est celui qu'on invoquera ') en l'appelant : T'ai chan. En ce qui concerne le respect, cette dénomination l'exprime; en ce qui concerne les rites, elle convient 2).

A partir du moment où les T'ang commencèrent à conférer des titres nobiliaires aux dieux 3), la coutume s'en est perpétuée jusqu'à aujourd'hui à travers les dynasties successives. Dernièrement, le souverain de la dynastie Yuan avait cessé de bien gouverner; dans le pays à l'intérieur des mers, c'était comme un bouillonnement dans un trépied 4) ; le peuple était comme quelqu'un qui s'enlise ou qui est sur des charbons ardents '). Moi, qui n'étais d'abord qu'un simple particulier; je reçus le mandat du Ciel suprême et de la souveraine Terre; grâce à l'aide cachée que m'ont donnée tous les dieux, j'ai supprimé et réprimé les fauteurs de violences et de troubles. Ayant pris le pouvoir impérial, j'en remplis les devoirs: je dois servir le Ciel et la Terre et faire des offrandes aux mânes et aux dieux en me conformant aux époques; je dois maintenir sous ma règle unique la population ; mes principes doivent prendre pour modèle l'antiquité.

là une mesure isolée et cet empereur supprima d'une manière générale tous les titres nobiliaires accordés à des divinités.

I) On. constatera, en se reportant à l'estampage (fig. 54), que le texte du Chan tcli'ouan tien reproduit ci-dessus (p. 384) a commis une erreur en écrivant

irg au lieu de ii..•

  1. En d'autres termes, le nom de T'ai chan qui signifie „montagne sublime" suffit à exprimer le respect qu'on doit au dieu de cette montagne et est conforme aux rites ; il n'est donc pas nécessaire d'avoir recours à d'autres dénominations plus pompeuses lorsqu'on adresse une prière au T'ai chan.

  2. Nous avons vu (p. 233, lignes 29-3o) que c'es l'empereur Hinan /son; qui, le premier, conféra en 725 un titre nobiliaire au dieu du T'ai chan en le nommant „roi égal au ciel".

  3. L'expression #4 et éveille la même idée que ce vers de Victor Hugo :

„Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine ..."

  1. Métaphore tirée du Chou king (Tchong-houei tche kao, § 2).

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