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0183 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 183 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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T'ai Chan dans l'endroit où se faisaient les sacrifices ordinaires au T'ai chan et en se conformant aux précédents établis pour les cérémonies du labourage fait par l'empereur en personne, du sacrifice aux animaux sauvages 1), du sacrifice aux ancêtres, du sacrifice à l'ancêtre des laboureurs et du sacrifice à l'ancêtre des forestiers.

A l'heure du repas, l'empereur en chaise à porteurs monta sur la montagne; après midi il arriva au sommet et changea de vêtements. Au moment du repas hâtif qui se fait entre trois et cinq heures, il prit place auprès de l'autel; du côté Nord ses officiers, rangés suivant leurs grades derrière lui, montèrent par l'Ouest 2) ; quand ils furent tous à leurs places, (l'empereur) monta sur l'autel; le chang-chou ling lui présenta les tablettes et les lattes de jade et l'empereur les scella lui-même avec le sceau mesurant I pouce et 2 dixièmes de côté 3) ; quand ce fut fini, le t'ai-tch'ang ordonna à des hommes d'ouvrir les pierres qui étaient sur l'autel 4) ; le chang-chou ling cacha à l'intérieur les tablettes de jade, puis on remit la pierre formant couvercle ; après quoi, le chang-chou ling scella les lattes de pierre avec le sceau mesurant 5 pouces de côté 5). Quand la cérémonie fut terminée, l'empereur salua par deux fois et tous ses officiers

i) L'expression   p,J désigne un sacrifice qui se faisait au début de

l'automme au moment où le roi partait pour la chasse et qui était adressé aux animaux sauvages (voyez le chap. XV du Heou Han chou, p. 3 r°). Les

commentateurs considèrent le mot g comme étant ici l'équivalent du mot qui apparaît dans un texte du Ts'ien Han chou (chap. VI, p. 12 r°, à la date de 103

av. J.-C.). Cf. aussi le dictionnaire de K'ang-hi aux mots

  1. Le texte paraît obscur.

  1. On a vu plus haut (p. 162, ligne 18) que telles étaient en effet les dimensions du sceau avec lequel on scellait le paquet de tablettes de jade recouvert de lattes de la même substance.

  2. C'est-à-dire de déplacer la pierre supérieure du coffre de pierre, de manière à découvrir la cavité intérieure où devait être déposée la prière inscrite sur des fiches de jade. Voyez, plus haut, p. 22, fig. 5.

  3. Cf. p. 163 ligne, I.

IR et Al