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0424 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 424 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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CHAPITRE SIXIÈME.

Croyances populaires.

Si les inscriptions concernant le T'ai chan sont trop nombreuses pour qu'on puisse les traduire toutes, bien plus abondants encore sont les textes qui s'inspirent des croyances populaires relatives à la montagne sacrée; ces textes ont en outre le double inconvénient d'être souvent fort longs et de ne pas augmenter notablement notre connaissance des attributions de la divinité que nous étudions; aussi est-il nécessaire de ne conserver que ceux d'entre eux qui sont les plus caractéristiques ou les plus instructifs.. Je commencerai par relever quelques unes des anecdotes que nous ont conservées les historiens et les littérate-urs, puis j'examinerai des gravures sur pierre ou sur métal accompagnées de légendes qui nous informent sur la puissance magique exercée par le T'ai chan.

I.

C'est au début de l'ère chrétienne que nous trouvons pour la première fois l'indication que le T'ai chan est, pour les hommes, le maître de la vie et de la mort. Dans un des écrits divinatoires qui pullulèrent au temps des empereurs Ngai (6-1 av. J.-C.) et P'ing (1-5 p.C.), le K'ai chan t'ou de Souen Kia, nous lisons: »Le T'ai chan est à gauche ; le K'ang f ou est à droite ; le K'ang-fou con-