National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0147 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 147 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

131

encore cette cour; elles sont moins anciennes et moins grandes que les deux précédentes; l'une d'elles, du côté de

l'Ouest, présente au revers, une carte du T'ai chan gravée en 1781 ; mais cette carte est assez grossièrement exécutée et . n'offre pas d'intérêt»). A côté d'elle, unestèle porte

écrits en gros caractères les trois mots A` 1   Pic du
dragon volant", qui ont été tracés en 1567 par le calligraphe Lieou Houan (A, VII, 14 r°).

Comme on peut le voir sur le plan du temple (fig. 35), la cour où nous nous trouvons en ce moment est occupée par trois bâtiments ; celui du centre est une porte monumentale (f) qui est appelée Porte de celui qui est associé au Ciel (p'ei t'ien

men   F9 ); cette périphrase désigne le dieu du T'ai chan
qui concourt avec le Ciel à diriger l'univers ; cette porte

est précédée de deux lions (souan yi   ,) de bronze ;
sous le porche, une statue colossale à visage blanc symbolise le tigre blanc à l'Ouest, tandis qu'une autre statue à visage sombre symbolise le dragon vert à l'Est; les chevaux de ces deux guerriers et les deux garçons (ma t'ong) qui les tiennent en laisse sont représentés de l'autre côté de la porte.

Le bâtiment de l'Est (h) est la Salle des trois marquis divins

(San ling heou tien =   ) (A, VI, 6 v0; C, VII,
29 v°); ces personnages furent anoblis par l'empereur Tchen tsong après que, au moment où celui-ci faisait l'ascension du T'ai chan en l'année Ioo8, ils lui furent apparus auprès de Nan t'ien men; ils passent pour être des censeurs de l'époque des Tcheou nommés T'ang Tch'en, Ko Yong et Tcheou Wou mais nous ne les trouvons mentionnés dans aucun texte historique du temps des Tcheou.

Plus mal connu encore est le personnage qu'on vénère dans le bâtiment de l'Ouest (g) appelé salle du T'ai-wei (T'ai

I) L'inscription qui est à l'avers de cette stèle est l'oeuvre de Tchou Hiao-chouen ; elle est reproduite dans A, VII, 25 v°-27 r°.