National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0428 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 428 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

402

parvenir cette missive à destination, et, en outre; il se chargea de rapporter une lettre du comte du Feuve au Prince (du T'ai chan)".

Puisqu'il a un gendre, le dieu du T'ai chan doit avoir une . fille. Mais ce n'est là qu'une inférence, car un texte du ' Po wou tche de Tchang Doua où on a voulu trouver une mention de la fille du T'ai chan semble être interpolé '). En réalité, la fille du T'ai chan ne prendra corps > que

i) Voici ce texte tel qu'il figure dans le T'ou chou tsi tch'eng (section Chan tch'ouan tien, chap. XXII, p. 7 v0): „Le roi Wen avait nommé T'ai kong préfet de Kouan-t'an; pendant une année entière, le vent ne fit pas bruire les rameaux des arbres. Le roi Wen vit en songe une femme qui pleurait au milieu de la route; comme il lui demandait la raison (de son chagrin), elle lui répondit : „Je suis la fille du dieu du T'ai chan de la mer orientale; on m'a mariée pour que je sois la femme (du dieu) de la mer occidentale; je désire revenir vers l'Est mais le préfet de Kouan-t'an me barre le chemin; T'ai kong a de la vertu; je n'ose pas traverser (l'endroit où il est) avec (mon cortège de) vent impétueux et de pluie 'violente." Le roi Wen s'éveilla de ce songe et, le lendemain, il manda auprès de lui T'ai kong; pendant trois jours ét trois nuits il y eut effectivement un vent violent et une pluie intense qui venaient de l'Ouest. Le roi Wen conféra alors à T'ai kong le titre de ta

' /   y~~i ._._.   ~ rt

sseu-a.”   Y~ ~~ YENIL-{~

  •   ° A.I A4   d,.:iraX. it

  •   ~ ô 7k * '   *il * c t`JZ ►► -gg 'I" no 9/t

~~.   ..

  •  no~~*~~aot~~~,iu, â*Ia

a m-ffi *A.~~

7   k ls   qAt 0 Dans ce texte, on remarquera que la

mention du T'ai chan est une superfétation, car la femme ne peut pas être la: fille à la fois du . T'ai chan et du dieu de la mer orientale; en effet, 'si nous nous reportons au Po wou tche (chap. VII, p. z v0) tel qu'il est publié dans le Han Wei ts'ong chou nous trouvons que la femme répond : „Je suis la fille du dieu de la mer orientale; j'ai été mariée au fils du dieu de la mer

occidentale"   ~~„    o   C /J    Mais

si: on adopte cette leçon, qui est assurément préférable, le texte ne concerne plus en aucune manière le T'ai chan et ne saurait donc être invoqué pour prouver que le dieu du T'ai chan a une fille.

~:;