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0231 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 231 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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2I5

verdâtre et des soies vertes pour les brûler en premier lieu; comme le disque de jade verdâtre se trouve ainsi avoir été brûlé, on est obligé de recourir en outre à la tablette annulaire ti ayant les quatre tablettes kouei et on la place sur le siège du dieu ') ; comme la victime verdâtre a été brûlée, on doit donc ajouter encore la victime rousse pour remplir l'étal de la véritable (offrande). Ainsi on confond ce qui concerne le Ciel souverain et ce qui concerne les cinq Empereurs en se servant indifféremment des quatre kouei; on méconnaît le texte parfaitement clair relatif à la victime unique en ajoutant les deux veaux 2). Tout cela est fort contraire à l'esprit des rites et ce sont des cérémonies qui ne méritent aucune confiance."

Le k'ao kong yuan wai lang Tchao Tong-hi et le t'ai hio po che Heou Hing-kouo dirent : „Lorsqu'on faisait d'abord brûler le bûcher, c'était primitivement afin de faire descendre les dieux et cette pratique est déjà ancienne; mais si on se conforme au (chapitre du Li ki intitulé) Tsi yi, la règle certaine est qu'on doit faire brûler le bûcher en dernier lieu".

Le tchong-chou ling Tchang Yue, prenant en main ces requêtes (pour les présenter à l'empereur), dit: „Dans les discussions qu'ont faites Siu Kien et les autres au sujet de l'antériorité ou de la postériorité de la combustion du bûcher, ils ont jugé qu'il y avait des inexactitudes en se fondant sur le (chapitre) Tsi yi (du Li ki) et sur (le cérémonial de la période) tcheng-kouan (627-649) ; cependant,

t) Le disque de jade verdâtre était la seule tablette qui fût destinée spécialement au Ciel; on ne devait donc pas commencer par la brûler pour faire descendre le dieu puisqu'alors on n'avait plus rien à offrir à celui-ci quand il était venu. En offrant au Ciel la tablette annulaire ti ayant les quatre kouei, on confondait le Ciel avec les cinq Empereurs d'en haut à chacun desquels correspond respectivement l'une des cinq pièces composant cet ensemble de tablettes.

2) Puisqu'on emploie d'abord une victime verdâtre et ensuite une victime rousse, on viole le précepte formel du Li ki suivant lequel le sacrifice au Ciel ne' comporte qu'une victime unique .