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0266 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 266 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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partir, il interdit de faire aucune musique jusqu'au moment précédant l'accomplissement de la cérémonie.

Un fonctionnaire proposa que, le jour où l'empereur monterait pour faire le sacrifice fong, on dressât sur l'autel rond des hampes avec des oriflammes jaunes et que, depuis cet autel jusqu'à l'autel du bas de la montagne, on disposât des torches; au moment où l'empereur serait sur le point d'accomplir le rite, on allumerait ces torches qui formeraient une file continue. (Il proposait) en outre qu'on fabriquât une tablette vernie inscrite en rouge ; on la remettrait aux gardes (échelonnés sur tout le parcours) qui se la transmettraient de l'un à l'autre de manière à la faire parvenir au pied de la montagne; quand cette tablette serait arrivée, les ducs du palais et les hauts dignitaires se rendraient à leurs places pendant que l'empereur se rendrait à la place d'où on voit de loin la combustion. Du haut de la montagne on transmettrait le cri de »Vivat", et aussitôt les gens d'en bas allumeraient le bûcher. L'empereur retournerait alors au lieu de sa résidence principale et cesserait d'être en posture officielle. En outre, lorsque les vivats transmis seraient arrivés au bas de la montagne, les fonctionnaires préposés au sacrifice pourraient se retirer. — Pour ce qui est de la fosse destinée à enfouir les offrandes sur la colline Chö-cheou, on disposerait aussi des torches; trois seraient suffisantes. — On enverrait les fonctionnaires du bureau de l'astronomie établir des clepsydres au sommet et au bas de la montagne; on ordonnerait à des fonctionnaires du palais d'examiner l'ombre du soleil et en outre de battre les planchettes à côté des autels pour se mettre d'accord entre eux. 'Dans les endroits appelés le sommet t'ai p'ing-ting 1), la porte céleste (t'ien men) 2), la montagne du plateau jaune

i) Le sommet de la montagne.

2) Il s'agit de Nan t'ien men: cf. p. 45, n°. 8.