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0077 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 77 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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nord; on l'aperçoit dans le lointain, du sommet du je kouan fong (n° 23); les bâtiments qui s'y trouvent dans un site fort pittoresque, au milieu de beaux arbres, sont un temple

de la Princesse, déesse du T'ai chan   ; dans un

pavillon de ce temple, le pavillon Wei jan g m   , on

montre la tombe de la déese, ce qui est peu conforme avec la tradition d'après laquelle la Princesse des nuages colorés ne serait pas morte, mais aurait atteint en ce lieu à la transformation parfaite de son essencez pft , c'est-à-dire serait devenue une immortelle. (A, XVII, p. 4 r°- Io r°).

27. ,,   J Ngai chen yai „Escarpement où on tient

à la vie" (A, VIII, 25 v°; D, 22 r°). — Les roches abruptes qui terminent du côté de l'Est le plateau du T'ai chan étaient devenues autrefois un lieu de suicide très fréquenté ; c'est là que, poussés par cette mystérieuse force de suggestion qui attire les désespérés dans l'endroit même où d'autres avant eux se sont donné la mort, accouraient tous les malheureux pour mettre fin à leurs jours en se précipitant dans le gouffre ; aussi la falaise maudite avait-elle pris le

nom de chö chen yai -   J; „escarpement où on aban-
donne la vie." A l'époque des ming, le gouverneur Ho K'i-ming voulut arrêter cette contagion de suicide et construisit un mur pour empêcher l'accès du sommet fatal ; celui-ci fut dès lors nommé „l'escarpement où on tient à la vie" ; en 1717, ce mur fut restauré par le préfet Tchang K'i-fong; il existe encore aujourd'hui; sur sa face extérieure, on a encastré quatre grosses pierres portant la sage recom-

mandation   11 -1 teo   „Il est interdit de se suicider" ;
on ne dit pas cependant de quelle peine seront passibles ceux qui enfreindront la défense ; une inscription de l'année 1900, renouvelant les recommandations propres à rendre aux désespérés le courage de vivre, prouve d'ailleurs que,