National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0381 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 381 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

359

qu'à ordonner à un de vos disciples de tenir le pinceau et d'écrire à votre place ; ce serait alors suffisant."

Pour moi, j'ai pensé que le Hao-li était l'endroit où se trouvaient les vestiges du sacrifice chan sur le Chi.)-cheou, que c'était aussi le lieu où la dynastie T'ang avait reçu un don céleste. Si maintenant on permet qu'une médiocre composition de ma vieillesse attache mon nom à cette colline, en vérité cela répond à mes désirs et je n'aurais pas osé tant espérer. C'est pourquoi j'ai ajouté quelques paroles pour faire cette notice. Si cependant je n'ai rien écrit sur les princes qui, comme Wou-Nouai, firent les sacrifices fong et chan, et sur les souverains qui, comme Yu, firent l'inspection des fiefs, c'est par un sentiment de respect pour le T'ai chan 1).

A contribué à l'érection de ce monument Tchang Tchechouen 2) ayant les titres de : grand maître vastement doué, élevé et profond, qui porte à l'extrême la vertu, et qui pénètre le premier principe, — t'i-tien (directeur) du Pic de l'Est, — fonctionnaire chargé de la surveillance des travaux, — et en même temps t'i-tien (directeur) général de la religion taoïste dans le district de Tong-p'ing.

A érigé la stèle T'oupou-chen, descendant héréditaire du prince qui eut le titre de grand précepteur, — grand officier du premier rang du second degré, — ta-lou-Noua-tch'e (darougha) du district de Tong-p'ing — et en même temps

aucune peine puisqu'il est déjà parfaitement informé de tout ce qui concerne le T'ai chan.

i) Dans cette inscription, l'auteur a passé sous silence l'histoire des douze souverains de la haute antiquité qui firent les sacrifices fong et chan, le premier de ces souverains se nommant Wou-houai (cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. III p. 423); il a également passé sous silence ce que raconte le Chou king sur l'inspection des fiefs par l'empereur Chouen qui alluma un bûcher sur le Tai tsong. La raison de ces omissions est que ces faits doivent être réservés pour l'inscription consacrée spécialement au T'ai chan.

2) Cf. p. 357, lignes 5-9.