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0478 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 478 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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nous apprennent que, de même que dans l'arrondissement de l'époque des Tcheou, c'était dans la sous-préfecture que, à l'époque des Han, le sacrifice au dieu du sol devenait un culte officiel qui se faisait aux frais de l'état ; pour les dieux du sol cantonaux, il devait être subvenu aux offrandes par les ressources privées des habitants. En outre, nous voyons par le second de ces textes que, dans la sous-préfecture, le dieu du sol se doublait d'un acolyte, le dieu des moissons '), qui le complétait; nous retrouverons ce second personnage auprès des dieux du sol de rang supérieur; il n'est d'ailleurs que leur reflet et n'a pas d'histoire propre; toutes les fois qu'il apparaît, ses destinées sont celles mêmes du dieu du sol.

Au-dessus de l'arrondissement, la dynastie Tcheou ne reconnaissait que les royaumes féodaux; plus haut encore, les neuf provinces. Pour les royaumes féodaux, c'était le fonctionnaire appelé le siao sseu t'ou qui, au moment où le Fils du Ciel instituait une principauté, allait y installer

Eft. iirJ 'i~~ et ,r rio   *1 4, n a J'

1r   C, Ces deux textes se corrigent l'un l'autre : le Ts'ien Han chou a raison

d'écrire .„le secondmois” au lieu de „le troisième mois", et de supprimer, avant le mot a, le mot u qui est inintelligible ; d'autre part, il a tort

d'omettre le mot fi avant le mot   o

x)   i ; ce nom signifie littéralement „le prince millet"; mais le

millet est ici la céréale par excellence qui représente toutes les moissons.

La distinction entre le dieu du sol et le dieu des moissons est que

„sans la terre, l'homme ne peut pas exister; sans les céréales, il ne peut pas

se nourrir." l U A lv   4' % o lv   A.. (Souei chou, chap.

VII, p. 8 r°). Cf. Po hou t'ong (Ier siècle p.C.) chap. III, p. i r° (SHTKK, ch. 1267,

p. 1 r~) : A IV ~-   fi .0 no* P: Une des meilleures édi-

tions du Po Itou t'ong de Pan Kou (+ 92 p.C.) est celle que Tch'en Li I* A a publiée en 1842 avec un excellent commentaire sous le titre Po hou t'ong chou

Icheng   ; elle figure dans le Siu Kouang ts'ing king kie
(SHTKK), où elle occupe les chapitres 1265 à 1276.