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0432 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 432 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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, Pour s'acquitter de ses fonctions, le prince du T'ai chan doit avoir sous ses ordres une foule de subalternes; les uns seront les teneurs de livres qui enregistreront minutieusement les décès et les naissances ; les autres seront les agents de police chargés d'aller saisir les âmes qui sont parvenues au terme de leur destinée. C'est ici que l'imagination populaire s'est donné libre carrière et on pourrait multiplier à l'infini les récits où interviennent ces agents inférieurs du monde des morts; nous en donnerons seulement quelques spécimens

»Au temps où (Tsiang) Tsi 2) était commandant d'armée, sa femme vit en songe son fils défunt qui lui dit en pleurant: »Dans la mort et dans la vie, les conditions sont différentes; du temps que j'étais vivant, j'étais le descendant d'un haut dignitaire conseiller d'état; maintenant, sous la terre, je suis caporal (wou-po = chef de cinq hommes) au service du T'ai chan 3) ; je suis accablé d'affliction, de peine et de honte à un point que je ne saurais dire. Or, en ce moment, à l'Ouest du T'ai miao (temple ancestral de l'empereur), il y a tin chanteur nommé Souen Ngo qui est mandé pour devenir préfet du T'ai chan 4); je désire, ô

Y~ p~ de Kan Pao -   (IVe siècle p.C.), on lit (chap. IV, p.

3 r'-4 v0 de l'édition du Han Wei ts'ong chou de 1791) un récit tout semblable; seuls les noms des personnages mis en scène sont différents. 2) Tsiang Tsi vivait dans la première moitié du troisième siècle p.C.

  1.                         A I`   ffi-~p'

  2.                         -f~ .

I) Cette anecdote se trouve dans le Lie yi tchouan   ~J     14 que cite

P'ei Song-tche   'l'es   dans son commentaire du San kouo tche

4 (chap. XIV, p. 12 v0) publié en 429 p.C. — Dans le Seou then ki

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