National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0072 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 72 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000293
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

4r

58

sions ne s'accordent point avec celles du monolithe devant le temple du Souverain de jade. L'auteur du "Tai lan conclut que ce dernier monument doit être en réalité la pierre que l'empereur Wou de la dynastie Han fit transporter en l'année Ho av. J.-C. au sommet du T'ai chan quand il s'apprêtait à célébrer le sacrifice fong1) ; Sseu-ma Ts'ien nous apprend en effet que cette pierre fut dressée sur la montagne et, comme il ne dit point qu'on y ait rien gravé, nous sommes en droit d'admettre qu'elle resta vierge de toute inscription et qu'elle n'est autre que le bloc majestueux dont la masse à défié l'assaut de, vingt siècles.

A côté du monolithe que nous appellerons dorénavant la pierre de l'empereur Wou, on remarque, à l'Est, une stèle (fig. 17) sur laquelle a été gravée en 1617 une poésie d'ailleurs assez insignifiante de Tchang Ts'ivan #k A ; on en trouvera le texte dans le Tai lan (VIII, 8 v°).

r9 bis2).   4, Yang yun t'ing »Pavillon des nuées qui

se forment." Ce nom est tiré de l'inscription   H

placée à l'entrée de ce petit bâtiment ; ces quatre mots signifient : „Le soleil qui s'y plonge, les nuées qui s'y nourrisent"; ils décrivent ainsi le spectacle magnifique qu'on. a de là lorsqu'on contemple à l'Orient la profonde vallée d'où émerge le soleil et d'où s'élèvent les nuées. On appelle

aussi ce bâtiment   i ILI 4 ying siu t'ing »Pavillon qui
va au-devant du soleil levant" (A, VIII, 4 v°; D, 20 r°).

nant accès au Lou Pan tien ,   fe iX , l'ouest du Tai miao

de T'ai-ngan fou (voyez plus loin, no 218, y) ; enfin le troisième estampage qui ne porte plus que 10 caractères, passe pour reproduire les deux fragments authentiques de la stèle de Ts'in Che houang ti qui auraient été conservés jusqu'à nos jours dans un temple taoïste de T'ai-ngan fou. J'ai vu la réplique du Lou Pan tien, lorsque j'ai visité le Tai miao, mais je n'ai pu découvrir où se trouvaient les deux fragments réputés authentiques.

  1. Sseu-maTs'ien, trad. fr., t. III, p. 499.

  2. Ce numéro est omis sur la carte; il correspond au petit bâtiment qui est à l'Est du Yu houang tins-, exactement sous le no 18.