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0216 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 216 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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Han, il n'y a plus dès lors le cérémonial d'après lequel l'empereur doit abattre lui-même à coups de flèches (la victime), et le sacrifice ne peut plus être accompli." Un décret impérial approuva ce rapport.

Sur ces entrefaites, Kao tsong tomba malade (683) et on renonça aux cérémonies fong et chan.

La quatrième année tch'ouei-kong (688), (l'impératrice Wou) Tso-t'ien se proposa de célébrer ces cérémonies sur la montagne Song; elle envoya par avance un délégué offrir un sacrifice pour demander le bonheur et secourir le peuple ; par décret, elle conféra à la montagne Song le titre de „Pic divin" (chen yo) ; elle honora le dieu de la montagne Song du nom de „Roi du centr. e du Ciel" (t'ien tchong wang), et la femme du dieu du nom de „princesse surnaturelle" (ling fei). Auprès de la montagne Song, il y avait depuis longtemps le temple funéraire consacré à K'i, (de la dynastie) Hia, et à sa mère, et le temple funéraire consacré à la déesse A-yi du Chao-che'); dans ces endroits l'impératrice ordonna qu'on fît des prières et des sacrifices.

Quand arriva le jour kia-chen du dernier mois de la première année t'ien-ts'ö wan-souei (695), l'impératrice accomplit en personne le rite du sacrifice long qu'on célèbre quand on est monté (sur la montagne); lorsque ce rite fut terminé, elle promulgua aussitôt une amnistie générale et changea le nom de la période d'années en celui de wan-souci teng-fong; elle changea le nom de la sous-préfecture

i) K'i est le fils de Yu le grand, fondateur de la dynastie Hia; sa mère

est donc la femme de Yu. A iii ou Chao-yi f`

était aussi une déesse

féminine qu'on vénérait au pied de la montagne Chao-che, à l'ouest du Song kao ou Pic du centre. De ces deux sanctuaires, il ne reste plus maintenant que deux paires de piliers de pierre datant de l'année 123 de notre ère; ces piliers auxquels il faut joindre les deux piliers dits du T'ai clac, constituent dans les environs de Teng fora) bien un groupe fort important de monuments de l'époque des Han; ils attestent l'antiquité des cultes dont le récit du Kieou T'ang chou nous montre d'autre part la vitalité en l'an 688 de notre ère.