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0232 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 232 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000293
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à partir de (la période) hien-k'ing (656-660), on a placé en premier lieu la combustion. Si (Votre Majesté) désire rectifier des rites altérés et recourir au (chapitre) Tsi yi, je lui propose de suivre les rites de la période tchengkouan; mais si Elle veut se conformer à la tradition et ne rien changer, je propose au contraire de suivre les rites de la période bien-k'ing. Dans tout sacrifice, c'est le coeur qui est l'essentiel ; si le coeur est parfait, alors il communique avec le Ciel et la Terre et il pénètre jusqu'aux dieux célestes et terrestres. Que la combustion du bûcher doive donc se faire en premier lieu ou qu'elle doive se faire en dernier lieu, c'est ce que peut décider votre sainte volonté; où qu'elle se porte, elle sera en communication avec les essences divines. Quant à nous, vos sujets, nous ne saurions nous prononcer sur l'antériorité ou la postériorité de la combustion".

Hivan tsong ordonna qu'on se servît du cérémonial d'après lequel la combustion se fait en dernier lieu et la présentation des offrandes en premier lieu. Après cela, le directeur de la cour des sacrifices, Hien, roi de Ning, fit une requête pour proposer que, lors des sacrifices de saison sur l'autel de la banlieue, on se conformât toujours à cette règle, présentant d'abord les disques de jade et ensuite allumant le, bûcher ou enterrant les offrandes. Un décret approuva cette proposition.

Sur ces entrefaites, le sseu-men tchou-kiao Che King pen présenta une requête en huit articles pour critiquer l'ancien rituel des sacrifices fong et chan; il disait en résumé ceci:

„D'après l'ancien rituel, le che-tchong agenouillé tient l'aiguière pour que (l'empereur) se lave les mains; cela est contraire aux rites. En effet, par l'acte de se laver les mains et de rincer la coupe tsio, le souverain des hommes se propose d'atteindre à une parfaite propreté pour honorer le dieu; on peut donc charger un petit fonctionnaire du